500 graines.. . pour la cité de nos enfants "Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" (Antoine de St EXUPERY) L'AGENDA 21 LOCAL : un outil pour un autre avenir Engager nos communes sur la voie du développement durable, démocratiser le mode de "gouvernance" des communes, améliorer la vie quotidienne des habitants, tels sont, présentés ici, nos objectifs et les propositions qui en découlent. Il s'agit d'une démarche alliant la protection de l'environnement, la solidarité et la citoyenneté pour aller vers un nouveau type de développement. Un développement durable qui réponde aux besoins du présent, sans compromettre les capacités des générations futures de répondre au leur, un développement plus juste socialement, plus solidaire, plus supportable pour notre environnement. L'outil de cette transformation politique est l'agenda 21 local. L'agenda 21, fruit du consensus de plus de 150 Etats représentés au Sommet de la Terre de Rio en 1992, résultant de la prise de conscience internationale des problèmes environnementaux planétaires constitue un vaste programme d'action pour le XXI ème siècle. Il consiste en un catalogue de mesures visant à réconcilier, par le biais d'un véritable partenariat mondial, efficacité économique, responsabilité écologique, solidarité sociale et soutien au développement. Il propose des stratégies et des mesures à prendre en établissant l'importance de la collaboration de toutes les composantes de nos sociétés : gouvernement, économie, organisations non gouvernementales et population. Il incite particulièrement les villes et les communes à contribuer au développement durable, à un niveau local. Les communes de notre planète sont donc invitées à travailler à un programme d'action local pour le 21è siècle: l'agenda 21 au niveau local. Chaque commune ayant ses spécificités, doit donc définir un projet "sur mesure" qui lui soit adapté. L'Agenda 21 local a pour objectif la durabilité et comporte des objectifs, des échéances, des étapes, ainsi que l'évaluation des moyens financiers permettant sa mise en œuvre. Le cadre de vie et la protection de l'environnement (énergie, eau, déchets, pollution,...), l'aménagement urbain et la gestion de la ville (foncier, fiscalité, localisation des emplois et de l'habitat),la mobilité (gestion des transports),le développement économique, les différents aspects socio-culturels, tout cela est à reconsidérer. La notion de solidarité est fortement présente: solidarité avec les générations futures, solidarité au sein de la commune (aide aux plus démunis, politique du logement,...) mais aussi solidarité avec les autres populations de la planète. De tels programmes d'action ne peuvent être établis qu'avec la participation de tous. Il s'agira de créer une instance du type commission extra - municipale du développement durable, voire une instance à une échelle plus large, diffuser les activités de cette instance par le biais du bulletin municipal, créer des ateliers locaux pour informer le public, organiser des forums locaux... Il est temps d'inventer ensemble un nouveau droit de cité écologique et social. Penser globalement, agir localement, c'est l'affaire de toutes et de tous ! 1. FAIRE VIVRE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR RENDRE LA VILLE A SES HABITANTS Une des causes profondes de la marginalisation de parties importantes de notre société est la carence de démocratie. D'un côté, les institutions représentatives manifestent une crise de représentativité qu'illustrent la désaffection des citoyens pour le politique, le syndical, et la baisse de considération accordée aux institutions et à leurs représentants. De l'autre, les formes d'engagement civique autour des grandes causes de solidarité s'amplifient: les citoyens sont disponibles pour des initiatives concrètes, diversifiées, à durée limitée, dont ils se sentent responsables.. Aujourd'hui les modes d'organisation de la délégation à des structures de représentation ne répondent pas à cette attente. La commune est le lieu privilégié où peut se créer et se développer le lien social. Accéder à une responsabilité élective ne peut avoir pour seul but de "gérer" la ville, même le mieux possible en confisquant la maîtrise des affaires de la cité à ses concitoyens. La politique n'est pas l'affaire de "spécialistes" ou de "professionnels" qui recevraient délégation sans contrôle pour 6 ans. L'élu(e) est une personne qui sollicite un mandat, une délégation de pouvoir, d'un groupe plus ou moins important. Il doit faire un bilan régulier de ce mandat dont il est porte parole et l'initiateur. Un conseil municipal doit donc tendre à associer les habitants aux affaires de la ville et du quartier, développer l'expression critique et créative. Chacun doit pouvoir se former, s'informer agir et devenir à son tour acteur de la vie politique Bref, la gestion municipale doit tendre à devenir l'affaire de tous, en développant le sentiment d'appartenance. Le citoyen pourra ainsi croire à nouveau à la politique. Pour Les Verts, le renouvellement de la démocratie n'est pas une idée en l'air, un gadget ou un faux semblant. Le mandat des urnes ne peut plus être considéré comme un "blanc - seing". L'élu est au service de chacun, pour lui permettre de construire son avenir. Il est nécessaire que les centres de décision se rapprochent des citoyens, que ceux-ci participent à leur niveau, à la délibération des politiques publiques. Notre projet implique une profonde transformation démocratique de la vie politique de nos communes. Chaque habitant doit devenir acteur de la vie locale, pour construire avec les autres, un monde vivable pour tous. C'est cette nouvelle attitude citoyenne que nous appelons à soutenir dans le cadre d'une démocratie locale renouvelée. Elle suppose de développer l'information en direction des citoyens, de démocratiser le pouvoir local et de faire de la participation des habitants, une priorité: bref de tout faire pour réconcilier le citoyen avec la politique au sens propre du terme: la gestion des affaires de la cité UN SOUTIEN ACTIF AUX ASSOCIATIONS Une plus grande participation des habitants suppose d'abord de soutenir tout le tissu associatif local qui est le terreau favorable au maintien, voire à la reconstruction du tissu social. (1) Encouragement de la vie associative locale en mettant des moyens matériels à la disposition des associations et groupes locaux pour favoriser leur développement dans le respect de leur indépendance. (2) Encouragement de la synergie inter -associative en multipliant les occasions de regroupement et d'échanges entre associations d'un même secteur. (3) Limitation des associations para-administratives qui ont souvent été créées et dominées par le pouvoir local et trop souvent contournent de fait de façon illégale les statuts de la Fonction Publique et les règles de la comptabilité publique. Préférence donnée à d'autres formules comme la régie directe, l'établissement public, la société d'économie mixte, la concession à des entreprises ou la délégation à de véritables associations. Dans chaque cas où la Municipalité confie à une association une responsabilité ou une mission de service public, une convention pluriannuelle définira les règles de transparence de contrôle et d'évaluation (4) Une transparence dans les subventions aux associations avec l'instauration de règles équitables et transparentes: débats en commission extra-municipale, avec proposition par la collectivité de contrats pluri - annuels, schémas de développement, contrats d'objectifs avec cahiers des charges et politique d'évaluation. (5) Création d'un service d'interface entre la mairie et les associations, chargé de les informer et de les consulter sur les dossiers de la municipalité. (6) Création d'un véritable service de communication à la Mairie et mise à la disposition de tous les Stéphanois : associations, mouvements, manifestations nationales. (7) Les associations de locataires, d'usagers des transports, du cadre de vie, et en général de défense de l'environnement seront reconnues comme des interlocuteurs privilégiés (8) Réalisation tous les deux ans, d'un forum de la vie associative réunissant tous les acteurs et pas uniquement les membres de l'Union des Associations de Saint Etienne-Métropole. (9) Rénovation de la Bourse du Travail et Maison des Associations pour offrir de vrais locaux, non seulement aux organisations représentatives, mais aussi des nouvelles salles de réunions et d'exposition aux associations. Pour gagner de la place, le bâtiment s' "appuierait" sur la colline par une construction moderne. DES COMITES de QUARTIER, des COMMISSIONS EXTRA-MUNICIPALES et des INSTANCES de CONSULTATION (10) Découpage de la ville en arrondissements ou quartiers bien délimités, disposant d'un maximum de moyens administratifs pour permettre l'accès de tous aux services publics. Avec une fois par an, une séance délocalisée du conseil municipal. Choix par chaque grand quartier ou "arrondissement" de ses représentants de quartier, d'arrondissement. (11) Des instances de représentation des habitants démocratiquement désignées qui peuvent être des comités de quartiers, ou d'arrondissements, avec un rôle réel dans les décisions prises ayant une incidence sur les quartiers, mais aussi sur des questions comme le budget municipal.. Certains des membres de ces comités de quartiers peuvent être délégués par des associations du quartier, mais en aucun cas désignés par la mairie. (12) Relance des commissions extra municipales sur des thèmes comme santé; environnement; urbanisme/transports; jeunesse; économie et aménagement du territoire avec une réelle politique de consultation des associations en amont des projets et une mise en cohérence pour les agendas 21 locaux. (13) Un conseil municipal plus ouvert avec deux ou trois conseils municipaux spéciaux chaque année, où les citoyens poseront directement aux élus, leurs questions ou émettront leurs vœux ou formuleront leurs propositions sur la vie municipale. (14) Possibilité donnée au public de poser des questions par le biais de bornes d'Internet avant la clôture de chaque séance. (15) Inscription automatique à l'ordre du jour du conseil municipal de toute question formulée par écrit par 1% de la population (16) Affichage de l'ordre du jour et du compte-rendu des séances du Conseil Municipal en mairie et disponible sur Internet (17) Référendum d'initiative populaire à la demande de 10% des électeurs. (18) Suite à la demande d'associations représentatives et suite au vote favorable de la majorité des membres du Conseil Municipal, possibilité de lancer un référendum sur un sujet relevant de la vie communale. (19) En attendant l'application du droit de vote des résidents étrangers, au moins pour les élections municipales., organisation d'élections des représentants des étrangers, pour désigner des "conseillers étrangers associés" qui auront un véritable statut. (20) Création d'instances consultatives élues pour associer les jeunes, les personnes âgées, les résidents étrangers ne disposant pas encore du droit de vote, comme cela est pratiqué dans certaines communes, avec le "comité des Sages" pour les personnes âgées. (21) Création de comités d'usagers (application de la loi ATR du 6/2/1992) pour permettre aux citoyens d'être acteurs dans leur rôle d'usager, et pas exclusivement de consommateurs ( conseils de crèches, de centres de loisirs, de transports,...) (22) Attribution au Conseil Municipal Enfants de certaines prérogatives qui garantissent aux enfants une certaine prise sur leur vie citoyenne. DES BUDGETS PARTICIPATIFS (23) Mise en place de budgets participatifs avec des enveloppes financières de quartiers pour encourager le développement d'une citoyenneté active. (24) Proposition que 20% du budget d'investissement de la ville soit décidé directement par la population. Le budget participatif n'est pas seulement appliqué aux questions financières, mais aussi à d'autres compétences de la commune, telles que l'urbanisme, les transports, la santé, l'éducation, la culture. (25) Organisation une fois par an par la Municipalité, d'une réunion de justification des réalisations prévues lors du plan budgétaire précédent. Ainsi, l'utilisation de l'argent public devient plus transparente pour les citoyens. (26) Organisation d'une deuxième réunion annuelle avec les habitants de chaque rue pour qu'ils défendent les priorités choisies par leur groupe. Transmission des besoins aux décideurs politiques, au sein de comités plus restreints. Réunion des conseillers du budget participatif pour discuter de l'avancement des réflexions. Rencontre une fois par mois des délégués en un forum thématique des délégués pour obtenir les informations pour soutenir le travail des conseillers DONNER AUX CITOYENS LES MOYENS D'ETRE ACTEURS DANS LA VIE DE LA CITE, en rendant transparente la gestion municipale (27) Amélioration de l'accès aux comptes, aux décisions municipales et aux documents administratifs de la commune avec photocopies prises en charge, délais rapides pour avoir des documents. (28) Transparence des comptes et des dossiers techniques avec présentation d'un budget donnant clairement, sous forme consolidée, l'ensemble des budgets dépendants de la ville afin que chacun puisse connaître l'ampleur de l'engagement municipal. (29) Des dossiers accessibles grâce à une gestion électronique des documents permettant l'impression ( ou la copie par disquette ou la mise sur Internet) immédiate et gratuite de tous les dossiers qui sont légalement accessibles au public, mais en pratique difficiles à obtenir. (30) Une consultation effective de la population sur les grands projets. Les enquêtes publiques telles qu'elles sont prévues par la loi ne permettent pas une réelle démocratie. L'optimisation du rôle des enquêtes publiques sur les grands projets (ZAC, expropriation, plan d'urbanisme,...) passe par une information adaptée, par la mise à disposition d'expertises indépendantes, l'organisation du débat public et éventuellement le vote de la population concernée. (31) Organisation d'une contre - information ou d'expertises indépendantes pour permettre aux citoyens de contrôler leurs élus entre deux consultations électorales, et développer des possibilités de contre-pouvoirs, efficaces pour prévenir la corruption et redynamiser le débat démocratique. (32) Une formation des techniciens municipaux et des élus à la démarche participative pour mieux savoir écouter les citoyens sur leurs dossiers, mais aussi leur répondre et prendre en compte leurs aspirations. (33) Des moyens plus étendus pour l'expression publique avec mise à disposition de panneaux d'affichage assez nombreux et bien répartis dans les divers quartiers de la ville. Etablissement de règles du jeu permettant un bon équilibre dans l'utilisation de ces panneaux d'affichage, par les groupes politiques, les associations, les groupes culturels et les discothèques/ boîtes de nuit. RECONCILIER LES CITOYENS avec le POLITIQUE en INSTAURANT de nouvelles PRATIQUES POLITIQUES (34) Limitation des mandats électifs à deux mandats consécutifs dans le temps.. (35) Refus du cumul de plusieurs fonctions électives. (ex: député-maire) (36) Exigence de la parité hommes - femmes. (37) Sur ces principes de non- cumul et de parité qui ne sont malheureusement pas encore totalement encadrés par la loi, pratique par nos élus Verts, des principes que nous prônons. (38) Un statut de l'élu : Pour retrouver leur emploi après leur mandat, besoin que les élus disposent d'un statut qui leur garantisse le retour à une vie civile normale. (39) Organisation d'une garde (ou prise en charge des frais de garde) des enfants des élus pendant leurs fonctions. (40) Fonctionnement collégial en équipe municipale pour une expression libre de chaque groupe politique au sein de la majorité plurielle. (41) Fonctionnement du Bureau municipal plus ouvert: auditions, participation ponctuelle de personnes extérieures (42) Les délégations consenties aux adjoints et aux délégués et leurs éventuels retraits, doivent être soumis au vote du conseil municipal. (43) Organisation une fois par an, de réunions publiques avec comptes - rendus de mandats (44) Reconnaissance du rôle des élus minoritaires. Les élus Verts proposeront un règlement intérieur qui définisse précisément les droits des élus. Les élus minoritaires doivent bénéficier de moyens, matériels, financiers et humains, avoir accès aux services municipaux et disposer d'une information suffisante avant les conseils, avoir un droit de représentation au sein des diverses commissions et structures satellites de la commune, avoir accès aux moyens de communication municipaux. (45) Un groupe de" veille" sur nos pratiques d'élus pour garder à "l'extérieur" des femmes et des hommes formés, capables de nous donner une distanciation sur le travail quotidien de la municipalité et mieux exercer un regard critique. 2. ORGANISER L'ESPACE : UN CADRE DE VIE EQUITABLE POUR LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE A côté des autres inégalités, et souvent de manière cumulative, l'inégalité dans le rapport à l'environnement constitue un enjeu majeur. L'amélioration du cadre de vie de tous est l'une des priorités de notre action dans les communes. Pour mener à bien notre politique de justice environnementale, il est indispensable de disposer d'un véritable service municipal d'écologie urbaine. La justice environnementale, c'est d'abord faire porter un effort particulier sur les quartiers d'habitat social les plus défavorisés, entretien régulier et interventions rapides, espaces publics suivis, services publics accueillants...Il s'agit de mettre l'écologie urbaine au service du mieux vivre pour faire reculer le sentiment d'abandon. La création de lieux collectifs (jardins publics...) en zone pavillonnaire participe également de cette lutte contre le repli sur soi. Les différentes couches sociales doivent aussi cohabiter. Nous refusons les quartiers résidentiels, ghettos protégés pour les riches et les quartiers d'habitat social, ghettos pour les pauvres et les exclus. Les élus Verts favoriseront la diversité de l'habitat et de la réhabilitation, et lutteront contre toutes les formes de ségrégation sociale ou ethnique par le logement Ils chercheront également à renverser la tendance actuelle qui voit s'accroître la répartition entre ville pourvoyeuse d'emplois et communes rurales dortoirs. Cette répartition de l'espace est source de nombreuses nuisances :augmentation considérable du trafic automobile et embouteillages importants, pollution et pics d'ozone apparus plusieurs fois, augmentation des nuisances sonores et aggravation de l'insécurité routière pour les enfants et les personnes âgées notamment, baisse de la vie sociale dans la ville et éclatement du tissu urbain,… UNE INTERCOMMUNALITE de DEVELOPPEMENT Qui dit développement durable dit organisation d'une zone de vie cohérente à l'échelle de laquelle une gestion coordonnée de l'économique, du social et de l'environnement, a un sens. Au saucissonnage des politiques lié à la sectorisation des compétences, les Verts opposent la transversalité. L'intercommunalité offre de nouveaux leviers. Elle est une échelle pertinente pour de nombreux champs d'action : les politiques peuvent être revues en matière d'urbanisme et en faveur du développement de la HQE Haute qualité environnementale)..Pour le logement, une politique volontariste peut mettre fin aux ségrégations spatiales et faire jouer la solidarité intercommunale. Pour les transports, avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) et la mise en cohérence des réseaux. Pour l'environnement avec un Observatoire des pollutions atmosphériques, ou la gestion de l'eau et des déchets. Pour ce qui touche au développement économique et à la solidarité sociale, l'inter communalité est toute adaptée.. Une politique innovante de "pays" Récemment, le Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a mis en place le concept de "pays" qui permet à des communes de taille diverse de se regrouper pour mutualiser ensemble des projets communs, en se basant sur un "bassin naturel de vie" Dans lz Loire, un "pays" a toute sa justification, entre l'Ondaine et la haute Loire proche jusque Monistrol. (46) Impulsion de ce souci de développement durable, non seulement dans "St Etienne - Métropole", mais également dans une seconde direction, vers la Haute Loire proche grâce à la mise en place d'un "pays" au sens de la récente Loi d'Aménagement du Territoire. (47) Vers la création d'un "pays" Ondaine - Yssingelais pour resserrer des liens entre communes d'un même bassin de vie, constitué par les populations habitant jusqu'à Monistrol, St Just Malmont, St Bonnet le Château,…. Actuellement, toutes ces populations, pourtant résidant dans une commune rurale et dans un autre département et une autre région administrative, "consomment" de nombreux services, infrastructures de nos communes proches de la Loire. (48) Instauration de relations plus équitables entre les communes de ce pays pour une synergie organisée pour éviter certains effets pervers: habitants de la commune ne pouvant inscrire leurs enfants à des cours de piscine parce que les premières places ont été prises par des habitants d'autres communes proches. Instauration de mécanismes transparents de solidarité financière entre communes et de règles de vie communes…Si l'étude de besoins en cours de piscine fait ressortir une demande supérieure à l'offre, il importe alors que le "pays" décide la mise en place de cours supplémentaires et l'embauche d'autres maîtres nageurs, mutualisée sur plusieurs communes. (49) Recours à la notion de "pays" Ondaine - Haute Loire" (qui constitue un important bassin de population se faisant soigner à Firminy - 40 % ) pour faire valoir toute la légitimité que l'hôpital de Firminy garde une maternité de niveau 2 et des lits de néo-natologie ainsi qu'un vrai service de réanimation et non pas seulement des lits de soins intensifs. (50) Une politique de" pays" pour le" tourisme vert". Promotion d'un tourisme vert, au niveau d'une structure fédérant plusieurs communes des environs. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'envisager le développement économique ou touristique avec un lieu d'accueil financé par chaque commune. Le "pays Ondaine - Haute Loire proche" constitue un territoire pertinent pour la promotion du tourisme dans les environs :Gorges de la Loire, Gorges de la Semène, Le Corbusier,... (51) Financement de cette structure style "Syndicat d'initiative - Office du tourisme" par ce "pays" sans que cela ne soit une structure para municipale, et qu'elle ait un statut associatif, des salariés pris en charge par les collectivités locales et des subventions en tant qu'association. Valorisation de la complémentarité des deux structures existantes par leur indépendance face à la mairie de Firminy. (52) Officialisation de ce nouveau" pays" avec négociation avec les Ministères concernés (Aménagement du Territoire - Environnement et Intérieur) pour des moyens financiers budgétés actuellement au niveau national pour les "pays" (53) Réalisation d'un audit précis sur les ressources potentielles de ce pays et les connexions déjà existantes entre les communes composant ce pays. (54) Intégration du SIVO dans la structure nouvelle du pays " Ondaine - Yssingelais" Une politique d'agglomération transparente et équitable La création de l'agglomération stéphanoise est bien avancée dans son processus (loi Chevènement). Malheureusement elle s'est faite sans les citoyens qui ignorent tout de son fonctionnement. L'urgence est de rompre l'opacité de cette nouvelle structure intercommunale et de l'utiliser pour développer une stratégie de développement global et durable, plutôt qu'elle ne soit la somme des demandes de chaque commune, ce qui ne constitue en rien une politique d'agglomération. (55) Lancement d'un débat public sur l'intérêt de la communauté d'agglomération, ses finances, son fonctionnement démocratique, ses prérogatives, et les projets qu'elle devrait porter, en impulsant ces débats dans les conseils municipaux pour que Saint Etienne-Métropole soit rejointe au plus vite par les communes voisines (Gier, Sud de la Plaine, contreforts du Massif Central). Le "Plan de Déplacements Urbains" envisagé par le SIOTAS et EPURES est difficilement réalisable, tant que le SIOTAS ne regroupe pas le quart des communes concernées. (56) Structures inter-communales basées sur la subsidiarité, la solidarité (la répartition des sièges au sein de la structure doit être équitable en terme de représentation des communes et des minorités politiques au sein des communes), et la transparence (la structure intercommunale doit être lisible par le citoyen). (57) Péréquation entre les collectivités, en tenant compte des revenus des communes et des niveaux de vie des populations. L'intercommunalité doit s'appuyer sur des ressources financières venant de l'Etat, comme contribution à une politique dynamique et équilibrée de l'aménagement du territoire pour les communes notamment à faible potentiel fiscal et/ou ayant une population réduite (58) Pour la Taxe professionnelle d'agglomération, instauration de règles de reversement aux communes qui soient transparentes et équitables. (59) De nouvelles règles de fonctionnement équitable pour que les communes petites et moyennes des agglomérations ne soient pas dans une relation de quasi-vassalité face aux villes-centre pour lesquelles elles paieraient de lourds tributs et faire partager par tous, les "charges de centralité " que les villes - centre doivent assumer. (60) Détermination de nouvelles règles de majorité. Une règle est prévue qui combine le nombre de communes et la population pour toute décision d'importance concernant l'agglomération. Mais le conseil de communauté peut se doter de règles différentes (unanimité des quatre cinquièmes des communes, mêler ou non le critère de population,...) pour des compétences existantes. Une intercommunalité de projet (61) Vers une politique d'agglomération qui aille dans le sens de l'intérêt communautaire où les compétences intercommunales renvoient à de véritables projets d'agglomération. L'émergence de ces projets est une garantie contre la logique de guichet. (62) Pour une intercommunalité de projet (plans de déplacement urbain (PDU), schémas de transport urbains,...) avec demande avant tout regroupement, de la mise en œuvre de mécanismes de consultation démocratique des citoyens concernés. Les compétences mises en commun doivent manifester un vrai projet, avec de réelles compétences déléguées. (63) Une cohérence des divers échelons territoriaux qui ne doivent pas être des coquilles vides pour profiter seulement des 250 F par habitant de DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) pour les communes créant une communauté d'agglomération. Refus des projets inadaptés ou de pure aubaine financière. (64) Passage d'une intercommunalité de services rendus à une intercommunalité de stratégie de développement. Ce changement qualitatif nécessite la transparence et le consentement des populations. Le développement des ZAC doit être conçu dans un cadre intercommunal (65) Une agglomération qui respecte les impératifs du développement durable. Montée en charge progressive de la démarche d'agglomération avec vigilance sur deux questions fondamentales: la gestion de proximité et l'essor, qualitatif notamment, des services publics. (66) Mutualisation de compétences humaines et professionnelles pour plusieurs communes avec l'embauche d'écologues, de techniciens ou juristes spécialistes de questions nouvelles comme celles de l'environnement, pour compléter les compétences des Services techniques municipaux. Embauche d'interprètes pour les guichets sociaux uniques (pour les personnes de nationalité étrangère ou les sourds-muets,...) Une intercommunalité avec de la démocratie (67) La multiplication des structures de coopération ne doit pas introduire la confusion. Pour cela, elles doivent être dotées de procédures démocratiques, leur permettant d'être des niveaux d'expression d'intérêts généraux. (68) Election au suffrage universel des conseillers communautaires avec des représentations proportionnelles et des bilans de comptes-rendus réguliers de mandats. (69) Création rapide d'un Conseil Economique et Social d'Agglomération, avec notamment la consultation des groupes constitués d'étrangers résidents. (70) Des adjoints à l'inter communalité pour éviter de toujours faire représenter les communes par leur maire et pour prendre sérieusement cette question de l'intercommunalité. (71) Mise en place du Conseil de Développement d'Agglomération ( concept issu de la loi Voynet) comme outil consultatif nouveau, représentatif de la société civile, dont la composition devra être soigneusement élaborée et particulièrement ouverte aux acteurs de la société civile. (72) Mise en place de la Commission des Usagers des Services Publics d'Agglomération (transports, eau, assainissement, déchets...) pour développer les droits des usagers associés au respect pour la chose publique. (73) Développement de la vie associative au niveau de l'agglomération (Maisons des associations, centres de service,...) (74) Ouverture d'une Maison de la Solidarité pour les structures d'insertion, associations caritatives et organisations de solidarité internationale. Ce sera un lieu d'hébergement et de services, à la carte, incluant bureaux, vitrine, salles de réunion, secrétariat, site Internet, publicités...Ce type de structure peut être de plus en plus souvent nécessaire, car nombre de questions ne peuvent être traitées efficacement par une seule commune. (75) Organisation d'une large information des citoyens sur les réunions d'agglomération, ouverture du maximum de réunions au public, rapports des élus devant leurs conseils municipaux, séances spéciales du conseil d'agglomération ouverte aux questions du public une à deux fois par an,... LE NECESSAIRE EQUILIBRE entre PERIPHERIE et CENTRE La recherche d'un second souffle avec un urbanisme raisonné et de qualité. Les communes de la Loire connaissent pour la plupart une baisse de leur population qui préfère d'autres cieux plus pourvoyeurs d'emplois ou plus agréables dans le cadre de vie quotidien. Les élus Verts souhaitent enrayer la fuite de nos communes, en impulsant un second souffle. La relance de l'activité économique ne doit pas signifier de développer les zones industrielles à tout prix sans exigences qualitatives sur l'environnement et la qualité de vie qui en découleront. (76) Etablissement d'un recensement des nouveaux atouts pour la commune tant en ressources humaines et économiques, qu ' en qualité du terroir, en mémoire collective, en réseau de communications et en "bassin" de vie" La proximité concomitante de l'agglomération de St Etienne et de la Haute Loire nous apporte des atouts stratégiques non négligeables. (77) Pour un aménagement global de l'agglomération, afin qu'elle continue à apporter des ressources à ses habitants, tout en garantissant un cadre de vie sain et convivial. Une politique équilibrée d'aménagement du territoire au niveau intercommunal (78) Un projet urbain pour la ville avec un PLU (Plan Local d'Urbanisme) qualitatif pour encourager l'aménagement d'équipements publics, d'activités et de services. (79) Mettre fin à la dégradation des paysages des zones péri-urbaines. Après l'aménagement de Bellevue, les entrées de Solaure et de l'Est de Terrenoire restent à faire. Empêcher la dégradation de Villars en refusant le nœud autoroutier de l'A 45,si ce projet est maintenu (malgré notre opposition ferme).Refuser l'installation sur la Doa de multiplex et de grosses installations bétonnées. (80) Aménagement de quartier à réaliser dans le cadre d'opérations globales, menées en concertation avec les habitants, et non plus au gré des demandes de permis de construire de promoteurs. Des entrées-sorties de ville plus accueillantes et plus adaptées (81) Aménagement des entrées et sorties de ville pour mettre fin à la dégradation des paysages des zones périurbaines. (82) Mise en place d'aménagements sur les grands axes pénétrant dans la ville, pour inciter les automobilistes à réduire la vitesse de circulation sur ces axes stratégiques et pour dissuader le trafic des véhicules traversant la commune. Transformation des rues du centre ville en voie 30 circulation automobile autorisée mais limitée à 30 Km / H ) (83) Réduction des surfaces de panneaux publicitaires aux entrées - sorties de ville, qui dégradent l'image des quartiers en bordure de ville. Un urbanisme qui valorise la vie de chaque quartier (84) Une vie économique de quartier, avec un arrêt de l'expansion catastrophique des zones commerciales aux abords de la ville qui enlaidissent nos paysages, cassent le tissu urbain et encouragent encore plus le recours à la voiture. (85) Maintien, voire restauration dans chaque quartier quand ceci est possible, des fonctions qui font la vie d'une communauté : école, services, commerces, animation,. ..Ceci contribuerait à réduire les besoins en déplacements, à empêcher une spécialisation de l'espace en zones d'habitation, de travail, de loisirs, et aussi à réintroduire la convivialité dans chaque quartier. Une attention particulière sera portée aux espaces verts, aux marchés. Les jardins collectifs seront encouragés (86) Mise en place d'un "schéma de développement commercial " pour "retisser la vie de nos quartiers, maintenir le petit commerce de quartier et du centre, créateur d'emplois de proximité et de liens sociaux. Le commerce de proximité contribue également à une meilleure insertion des personnes âgées dans leur quartier. (87) Compte tenu de la rotation rapide des commerces de la commune, mise à disposition d'une "cellule municipale de conseil économique" pour conseiller les nouveaux arrivants, postulant pour une activité commerciale ou artisanale avec propositions d'études de marchés, recherche commerciale, installations municipales valorisant les commerces. (88) Réactivation de l'installation de lieux de convivialité dans le cadre d'une étude plus globale d'un nouveau plan de circulation intégrant des constructions comme des cafés / brasseries /crêperies / petits restaurants, en proximité de lieux de rencontre comme les cinémas, les lycées, la gare, … (89) Mise en place d'infrastructures urbaines (rues piétonnes, placettes de convivialité, limitation du trafic automobile autour de ces placettes,…) pour faciliter l'installation en été de terrasses extérieures et relancer le soir, une vie dans la commune et donner des lieux de rencontre pour les jeunes. Un recensement doit être réalisé des cafés, petits restaurants qui pourraient proposer de tels lieux de convivialité. (90) Création sur de nombreux terrains du centre ville laissés à l'abandon ou en friche, de zones de loisirs provisoires, de terrains de football ou de basket, de terrains d'aventures sous réserve de dépollution des sites au préalable. (91) Lancement d'un ambitieux programme de commande publique pour l'art, avec un foisonnement de petits aménagements culturels, avec notamment des fontaines, des sculptures, des fresques murales,...).Ce programme pourrait être appuyé sur les créateurs locaux et les œuvres choisies en consultation des habitants du quartier ou en lien avec un jury de "conseil artistique et culturel". Des Zones Industrielles cohérentes économiquement et de qualité urbanistique et environnementale Nous ne voulons pas des ZI à tout prix, mais il apparaît indispensable que la Mairie exerce son pouvoir économique en recherchant une cohérence économique entre les diverses activités proposées et que des aménagements soient installés pour que ces ZI aient une certaine qualité: Il faut absolument empêcher toute "givorsisation" de notre territoire. (92) Création d'au moins un espace vert de détente par Zone Industrielle avec installation des lignes de transport spécifiques à ces espaces trop mal reliés entre eux et avec le centre-ville. (93) Encouragement pour la certification environnementale des Zones Industrielles (ISO 14 000). (94) Installation des zones d'activité pour qu'elles soient plus autarciques avec mise en place d'une politique de discrimination positive en faveur des activités de service de proximité aux entreprises (restauration, quincaillerie, salles de réunion, secrétariat, photocopies, nettoyage…) plus créatrices d'emplois. Une politique d'urbanisme plus transparente (95) Proposition de formations en urbanisme aux habitants d'un quartier, non pour en faire des professionnels, mais plutôt pour formaliser une culture politique qui aille à l'encontre du morcellement de nos savoirs, et pour faire travailler le quartier sur lui-même. (96) Une permanence avec des professionnels de l'urbanisme et de l'architecture pour apporter conseils et aide technique aux habitants, par le biais d'une maison de l'architecture ou d'ateliers d'urbanisme et facilitation des contre-expertises. (97) Recours pour certains quartiers à la procédure de zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) qui permet d'associer le quartier et de préserver certains lieux très porteurs d'histoire ( Le Corbusier, quartiers populaires,..). (98) Un urbanisme plus harmonisé en utilisant le droit de préemption de la Municipalité pour chercher à harmoniser au mieux l'urbanisme de notre commune et supprimer certaines verrues dans les axes de circulation. Pour une résorption de la dette de la ville de St Etienne (99) Formulation solennelle par la Ville de St Etienne, d'une demande au gouvernement de régler une partie de la dette avec contractualisation de cette dette par des engagements de l'équipe municipale pour mettre en route une politique innovante. (100) Vente d'une partie du patrimoine communal, mais en aucun cas de la totalité. Avant toute vente, état précis des services que peuvent rendre à la collectivité ces bâtiments. Publication de cet état devant l'ensemble des citoyens. Vente réalisée avec un établissement d'Etat, type Caisse des dépôts ou bailleurs sociaux. Demande de l'assistance du gouvernement pour que le meilleur prix soit obtenu. (101) Arrêt dans les dépenses somptuaires. Interruption de certains choix inappropriés (statue pour l'an 2000,…) et choix de projets municipaux sobres UNE POLITIQUE SOCIALE du LOGEMENT Le droit au logement est une des valeurs fondatrices de l'engagement des Verts pour la justice sociale et environnementale. Les Verts se battent pour l'arrêt des expulsions, la priorité au logement social (au moins 20 % du parc),l'intervention au niveau intercommunal, une politique de réserve foncière prévoyant des terrains pour le logement, la réquisition des logements vacants, la transparence des critères d'attribution des logements. L'habitat et le logement sont au cœur des questions environnementales: les économies d'énergie et la suppression du chauffage électrique, la collecte des déchets, la lutte contre les nuisances sonores, l'usage de matériaux non polluants et recyclables. Logement pour tous et mixité sociale (102) Application de la loi sur les réquisitions de logements vides pour accroître les possibilités de logements sociaux. (103) Application du volet logement de la loi contre les exclusions dans toutes ses formes juridiques et financières pour agir à l'égard des sans logis et des mal logés. (104) Opposition à toute politique d'instrumentalisation du logement social au bénéfice de certaines formes de clientélisme. (105) Recherche prioritaire d'installation des logements sociaux dans des immeubles de petite taille et dans les quartiers où les problèmes sociaux sont les moins concentrés (106) Utilisation de l'Etat qui consent des prêts très intéressants, qui ajoutés aux aides des collectivités locales ( région, département) permettent de mettre sur le marché des logements adaptés ou des logements d'insertion ou de transition. Il est possible de traiter avec des opérateurs spécialisés et nombreux, dans le champ des associations caritatives affiliées à la Fédération Nationale des Associations de Réadaptation Sociale (FNARS) (107) Recherche constante d'une mixité sociale dans tous les quartiers. Toute opération de rénovation consistant en une destruction d'un habitat devenu insalubre, doit être menée comme un moyen d'augmenter la mixité sociale au moment du relogement des habitants. Recherche pour la création d'une offre équilibrée d'habitat collectif et individuel, privé et public, locatif et en accession à la propriété. (108) Recherche constante d'une mixité inter - générationnelle en ville avec installation de résidences pour personnes âgées au cœur de la ville et mélange avec de l'habitat étudiant ou de jeunes travailleurs. (109) Transparence dans la politique de logement. Participation des associations de consommateurs et de mal logés dans les commissions d'attribution de logements. Création d'Agences Immobilières à vocation sociale (AIVS). (110) Création d'un Observatoire du logement, composé d'élus, de représentants des bailleurs et des habitants qui permette d'évaluer l'état de la demande et des besoins, celui de la vacance et l'évolution des prix et des demandes de permis de construire. Réhabilitation des logements anciens (111) Priorité donnée à la rénovation des anciens logements et à l'impulsion de logements sains (suppression des conduites au plomb, substitution des chauffages électriques par des chauffages au gaz, désamiantage…) (112) Le rachat de logements anciens grâce au Fonds de Solidarité Logement (FSL) sont autant de moyens de mettre les plus démunis dans un parcours résidentiel ascendant. (113) Réalisation d'un audit pour déterminer les logements les plus dégradés. (114) Quand la réhabilitation n'est pas possible à cause de la taille des logements ou du niveau de confort, recourir à la construction neuve comme facteur de renouvellement pour permettre notamment l'accueil de grandes familles. (115) Requalification du patrimoine ancien, pour favoriser le maintien des habitants, en passant par des actions publiques ou par une contractualisation avec les propriétaires Des logements de qualité environnementale (116) Inscription dans la politique de l'Office des HLM, du souci d'améliorer la taille et la qualité des appartements HLM: isolation phonique, thermique,… (117) Démarche municipale pour que la totalité des bâtiments dont la construction est financée ou soutenue par la commune, ait le label Haute Qualité Environnementale (HQE). S'adapter aux demandes d'habitat spécifique (118) Soutien par la Mairie aux associations qui viennent en aide aux sans domicile fixe, en encourageant les structures qui échapperont à l'assistanat et qui encourageront une démarche vers l'autonomie de l'exclu. (119) Mise en place de "structures d'accueil d'urgence" qui puissent héberger dans l'urgence, des femmes battues et leurs enfants, des personnes expulsées de leur logement, des SDF,...Ces lieux d'accueil ne doivent pas être des Asiles de Nuit et doivent proposer des règles de fonctionnement plus souples: possibilité d'être accueillis en couple, avec un animal domestique, possibilité de visite pour les enfants, non nécessité d'annoncer son identité, accueil possible aussi en journée. (Les asiles de nuit vident leurs habitants chaque matin à 7 H même en hiver ). Dans ces lieux d'accueil d'urgence, nécessité d'introduire des activités occupationnelles pour permettre aux personnes démunies de tout, de retrouver leur dignité dans une utilité retrouvée. (120) Accueil des gens du voyage. Véritable serpent de mer et épouvantail des communes, la question de l'accueil des gens du voyage ne doit pas être abordée en terme d'ordre public, mais en terme de réponse à la demande d'habitat spécifique d'une population. La citoyenneté des gens du voyage ne sera effective que si un nombre significatif de places d'accueil et de terrains familiaux permet de sortir du cycle de méfiance engendré par les occupations en force de terrains avec les dégâts occasionnés. (121) Application de la loi Besson qui oblige les communes de plus de 5000 habitants à créer des aires de stationnement aménagées et équipées (avec participation financière des voyageurs).L'accueil des gens du voyage fait l'objet d'un schéma départemental (122) Négociation avec les intéressés d'aménagements de parcelles familiales, comme un outil d'intégration de cette population. Mise en place des conditions pour assurer l'obligation de scolarisation des enfants du voyage SE DEPLACER AUTREMENT Les questions de déplacement constituent un volet capital d'un programme de développement durable. Le secteur des transports est celui qui pose le plus de problèmes en terme d'accroissement de l'effet de serre. Au niveau local, toute mesure doit être prise pour réduire les gaz à effet de serre. Cela passe par un nouveau partage de la voirie en ville, privilégiant les transports en commun et les circulations douces (vélo, marche, roller, trottinette, poussette,...) Selon l'OMS, la pollution de l'air entraînerait 18 000 morts par an et ce sont les catégories sociales les plus modestes qui sont les plus exposées aux difficultés de déplacement, mais aussi aux nuisances que subissent les logements situés à proximité des grands axes de circulation et des aéroports. Les jeunes, les personnes âgées, les personnes à revenus modestes, ont besoin de transports publics et revendiquent "le droit au transport pour tous". Les transports collectifs de voyageurs doivent conserver un caractère de service public, sinon les entreprises privées sont amenées à sélectionner les clientèles ou les lignes les plus rentables ou à susciter de nouvelles mobilités pour mieux rentabiliser leurs investissements. La politique des transports doit être un outil de solidarité avec des tarifications sociales. Une ville connectée à l'Europe (123) Amélioration immédiate sur place de l'autoroute A 47 entre Firminy et Chasse - sur - Rhône, avec des aménagements de dépollution des eaux et contre le bruit. (124) Blocage du projet d'autoroute A45. (125) Création urgente de véritables réseaux de transports en commun connectés à Saint Etienne dans le Sud de la Plaine du Forez ou la proche région de la Haute-Loire (126) Création d'un TER entre Le Puy et Satolas. (127) Connexion très rapide avec des liaisons directes aux autres villes de Rhône-Alpes et de l'Est français. (128) Connexions de tous les réseaux rhônalpins ferroviaires sur Satolas. Un plan de circulation plus offensif et multi - modal (129) Desserte des périphéries. Lancement d'une étude prospective pour créer des lignes de transports en commun circulaires autour des centres et non spécifiquement orientées vers les centres, avec meilleure desserte des zones industrielles. (130) Création de lignes de transports en commun pour desservir les centres commerciaux de périphérie les week-end et les espaces de loisirs ruraux les dimanches. (131) Dotation d'un véritable pôle d'intermodalité des transports autour de la gare de Châteaucreux avec soutien par des pôles complémentaires : Clapier, Terrasse, Carnot, Bellevue, Terrenoire, Firminy,... (132) Déplacement de La Gare Routière de Chavanelle pour mieux la connecter aux autres lignes. (133) Stationnement et centre ville: Le Centre Ville doit être encore allégé des circulations automobiles. (134) Politique de sur-tarification des places de surfaces au bénéfice de celles souterraines prolongée par la suppression de certaines places de surfaces. (135) Transformation de la conception actuelle des parkings avec réaménagement du parking des Ursules, aménagements de la terrasse supérieure du parking" et suppression du passage couvert au niveau de la station service. (136) Création tout autour de St Etienne de parkings de délestage, bien surveillés et proches des autres nœuds de transports en commun: près de Chateaucreux, de Carnot, du Clapier,... ou à l'entrée de la Ville ou le long du Boulevard Urbain (un peu comme le parking du Clapier) avec des tarifs plus intéressants, voire gratuits, avec l'instauration d'un ticket parking + bus, avec l'intensification des dessertes de transport en commun, avec une surveillance régulière des parkings. (137) Développement d'actions spécifiques visant à fluidifier les déplacements aux heures de grand trafic. (138) Lancement d'une étude et de tests grandeur nature pour connaître l'impact bénéfique de la gratuité de certaines lignes de transports aux heures de pointe. (139) Fermeture d'axes vitaux aux voitures et véhicules de livraison à ces périodes névralgiques, afin de rendre encore plus attractif le recours aux transports en commun. (140) Une politique de livraison avec des véhicules propres. Une étude menée en lien avec les commerçants et les entreprises de messagerie pour encourager des plate - formes de transfert de livraison aux abords des villes avec un service de ramassage propre des livraisons en plein centre. Installation de "caddies" près des commerces de bouche pour dissuader le stationnement près du magasin et réduire la charge des marchandises transportées. (141) Utilisation des journées pédagogiques comme la journée nationale sur le thème " En ville sans ma voiture" ou lors d'épisodes de fortes pollutions atmosphériques comme d'excellentes occasions pour la Municipalité pour proposer une nouvelle façon de vivre la ville et ses déplacements: intensification des transports en commun, tarifs particuliers, animations ludiques, fermetures exceptionnelles d'un périmètre urbain aux véhicules polluants et bruyants, travail avec les scolaires,... Une politique de dynamisation des transports collectifs (142) Installation du train "de proximité" comme une des alternatives à promouvoir plus énergiquement. (143) Accélération de l'électrification de la ligne de l'Ondaine, Le Puy-St Etienne, assortie de la réhabilitation des gares urbaines, y compris celle du Clapier. (144) Mise en chantier des pôles multi - modaux (parking à Bellevue, navette rapide Clapier-Dorian …). (145) Installation de lignes de trains pour desservir tout le Sud de la Plaine du Forez. (146) Pour un deuxième axe lourd de transport urbain avec création d'une deuxième ligne de tramway à Saint Etienne qui pourrait être Métare-Montreynaud par Châteaucreux et le centre-ville ou Métare-Clapier. (147) Mise en place de tarifs privilégiés aux chômeurs, aux personnes âgées,.. (148) Création de lignes nouvelles, telles qu'une "Petite Ceinture" sur le Boulevard Urbain. (149) Proposition de tarifs spéciaux aux automobilistes qui ont laissé leur véhicule en entrée de ville, avec la mise en place de ticket parking-transport en commun. (150) Organisation de petites navettes ou de minibus pour desservir des quartiers moins peuplés ou moins consommateurs de transports, et compléter l'offre actuelle dans les heures creuses (entre autres, une desserte des quartiers excentrés beaucoup plus tard). (151) Expérimentation de taxi-tube. Lancement d'une ambitieuse politique de co-voiturage pour Saint Etienne et sa périphérie régionale avec création de serveurs d'échanges, de points de rencontres, et lancement d'une campagne de promotion,... Des transports moins polluants (152) Maintien, voire extension du parc de trolleybus du SIOTAS avec l'acquisition de nouveaux trolleybus proposés par Renault VI ou Alsthom.. (153) Arrêt de la solution Aquazole choisie pour certains autobus qui n'est qu'une solution à très court terme et plus polluante que le gaz ou la traction électrique. (154) Imposition par le SIOTAS aux concessionnaires de transport (STAS, TRANS-ROCHE,…) du remplacement, progressif mais rapide, des diesels par des moteurs moins polluants. (155) Création d'au moins une station d'approvisionnement au GNV (Gaz Naturel de Ville ) pour les véhicules municipaux et de transports en commun, avec ouverture dans la limite des possibilités aux véhicules des autres administrations de Saint Etienne, des entreprises et artisans, voire au grand public. (156) Réduction de la taille et la cylindré des véhicules municipaux chaque fois que cela sera possible. Priorité aux circulations douces (157) Collaboration de la Mairie avec des associations compétentes sur les questions d'aménagements urbains pour les cyclistes pour élaborer un plan directeur d'aménagements cyclables sur plusieurs années. (158) Installation progressive d'un réseau d'aménagements continu et sécurisé (bandes et pistes cyclables, carrefours protégés, fléchage des itinéraires,.. .) parkings prévus dans les logements et les entreprises, mise en libre service de vélos,.. (159) Mise en place de Réseaux Verts. Voie réservée à la circulation des piétons, vélos, patineurs et personnes avec landaus ou chariots roulants de handicapés, le Réseau Vert est séparé des voies routières, éclairé par des énergies renouvelables, il relie les principaux quartiers de la ville et emprunte des itinéraires originaux, à l'environnement agréable. Il met en valeur" l'envers de la ville " et est relié aux réseaux similaires que les écologistes proposent en France (les Voies Vertes) (160) Installation de parcs à vélos avec dispositif de sécurité ( lutte contre le vol) dans les nombreux lieux publics de la Ville: cinémas, piscines, écoles, bibliothèques, mairie,… (161) Acquisition de vélos ( y compris de vélos avec petits moteurs électriques pour les collines) pour les déplacements inter--services des employés municipaux. (162) Proposition de tarifs privilégiés aux usagers recourant à leur vélo (à pied ou en bus) pour se rendre dans ces lieux publics. (163) Mise en place avec des associations locales d'insertion, d'un service public de location de vélos, près de la gare, des facultés et en période estivale pour les touristes. (164) Aménagements pour les trottoirs (abaissement, avancement, élargissement des trottoirs, marquage des passages piétons, et des lignes d'arrêt,…) ainsi que pour les personnes à mobilité réduite (handicapés, poussettes d'enfants en bas âge,…) : rehaussement des arrêts de bus, signalisation pour les aveugles et pictogrammes pour les étrangers, déplacem ents de poteaux électriques, de poubelles municipales,…pour laisser passer un chariot roulant ou une poussette. (165) Installation de moyens encore plus dissuasifs pour empêcher le stationnement gênant, sur les trottoirs, ou à d'autres points vitaux pour les piétons (proximité des écoles). (166) Aménagement de zones 30 (rues accessibles pour les voitures mais avec vitesse à 30 km/h ) et de rues piétonnes. (167) Installation de chicanes pour réduire la vitesse des automobiles, notamment aux entrées de villes. (168) Installation de mobilier urbain ergonomique, esthétique, et fonctionnel pour encourager la flânerie des piétons (bancs publics, aménagements conviviaux, placettes avec petite table et bancs,…) (169) Sécurisation des abords des écoles pour les enfants. (170) Responsabilisation des habitants sur l'entretien de la propreté de la voirie. Lancement d'une politique volontariste d'éducation des propriétaires de chiens pour "apprendre le caniveau" à leurs animaux. Politique parallèle d'incitation à ramasser les déjections canines dans des poubelles spécifiques ou dans des sacs canins disponibles dans des points de distribution... (171) Création de parcs spéciaux pour chiens dans certains lieux fortement infestés des ces déjections canines, pour inciter les chiens à venir s'ébattre dans ces parcs et pour qu'ils y déposent leurs crottes. 3. VIVRE ENSEMBLE: LUTTER CONTRE LES INEGALITES ET ENTREPRENDRE UNE POLITIQUE D'INNOVATION SOCIALE La misère dans l'abondance est devenue le problème majeur de notre temps. Les citoyens sont en droit d'attendre que le maire et les élus communaux soient en première ligne pour les aider à affronter les difficultés des mutations économiques. Jeunes en difficulté, familles éclatées, personnes touchées par le malheur, chômeurs, handicapés, etc,...tous ont droit à notre solidarité, sans oublier les anciens. La solidarité, c'est d'abord partager: partager l'espace, les loisirs, la culture, la vie en commun. C'est également des impôts locaux mieux répartis, des quotients familiaux et des aides Si les structures départementales sont acteurs déterminants de l'action sociale (RMI),les communes sont au contact direct de la réalité de l'exclusion. Elles peuvent être les moteurs des solidarités locales avec un objectif de respect des droits fondamentaux de l'Etre Humain: droits au travail, au logement, à l'instruction, à la santé aux loisirs et aux vacances. Mais la solidarité c'est aussi, c'est surtout, permettre à chacun de s'insérer dans la vie active. La réduction du temps de travail et la création d'emplois socialement indispensables sont des voies réalistes pour lutter contre le chômage. Les Verts choisissent la solidarité contre l'assistance ou la charité. Si les communes n'ont quasiment pas de compétences obligatoires en matière économique et sociale, c'est aux élus de faire preuve de volontarisme. Pour développer l'économie locale, créer des emplois, dynamiser un territoire, il faut aller au delà des solutions classiques, éprouvées et se lancer dans l'expérimentation, l'innovation, la prise de risque. UNE VILLE SANS DISCRIMINATION Pour une politique d'égalité entre les hommes et les femmes (172) Promotion de cette égalité hommes/ femmes dans tous les domaines, en favorisant la parité et la participation des femmes à toutes les instances de décision, élues ou désignées. (173) Refus de toute discrimination fondée sur la préférence sexuelle, dans le travail, l'attribution d'un logement, la vie culturelle,... (174) Etablissement d'un état des lieux sur la participation des femmes dans les organes de décision et de consultation des communes (175) Dans les organismes où il faut nommer des personnes, proposition d'un homme et d'une femme pour pouvoir équilibrer lors de nominations définitives. (176) Respect de la parité dans les syndicats intercommunaux. (177) Eviter la nomination systématique de femmes dans les postes traditionnellement féminins ( petite enfance, social,...) (178) Actions pour favoriser la présence des femmes à tous les niveaux de l'administration communale par des actions positives: Vigilance dans les recrutements, les promotions, la formation professionnelle, la mixité des emplois jeunes,...Fixation d'échéances pour rééquilibrer par service les inégalités. (179) Promotion de l'information sur la contraception et l'avortement et soutien aux associations de planning familial. (180) Organisation régulière de conférences sur la prévention, le dépistage précoce de certaines maladies et sur les méthodes contraceptives L'égalité des droits pour les homosexuel(le)s (181) Reconnaissance des associations de gays et lesbiennes et financement non lié à la lutte contre le SIDA. (182) Egal accès aux locaux municipaux, aux publications municipales, aux structures inter -associatives et aux organismes de formation.. (183) Reconnaissance en mairie des couples "pacsés " qui le souhaitent Droits des chômeurs (184) Développement de possibilités d'emploi sur place par la création de services liés à la coopération entre les communes et par la transformation des emplois-jeunes en emplois stables et durables. (185) Développement des services sociaux pour améliorer la cohérence et détecter toutes les situations de fragilité et de détresse. (186) Soutien par les collectivités locales des chômeurs et de leurs organisations (mise à disposition de moyens matériels, de locaux, Maison de la Solidarité, soutien actif pour obtenir des moratoires des loyers, des dettes EDF, gratuité des transports,... (187) Représentation des chômeurs auprès de toutes les structures qui les concernent. (188) Ouverture d'une Maison de la Solidarité. Eventuellement jumelée avec la Maison des Syndicats, elle permet aux associations caritatives, aux exclus, de disposer de moyens communs (secrétariats,...) de trouver un lieu de rencontres, d'informations, d'actions sociales, de santé(dispensaire,..) et d'auto-organisation. (189) Animation de "comités locaux pour l'emploi, " associant les responsables patronaux, les syndicats, les pouvoirs publics, les associations de chômeurs, pour favoriser localement toutes les initiatives possibles pour lutter contre le chômage, dans le cadre de la commune ou du bassin d'emploi. (190) Préférence donnée à la solidarité plutôt que l'assistance ou la charité. Recherche de modernisation des missions du CCAS (Centre Communal d'action sociale ) avec la mise en place d'appartements thérapeutiques pour certains malades (SIDA, dépressifs, toxicomanes,...) UNE VILLE SOLIDAIRE qui recrée de la COHESION SOCIALE Une politique d'emploi au niveau du personnel communal (191) Pour créer des emplois supplémentaires, politique d'encouragement aux 35 Heures pour le personnel travaillant dans les syndicats para-municipaux et dans les associations para-municipales. (192) Mise en place d'une politique incitative en direction des 32 Heures (y compris à la Mairie ) plus créatrices d'emplois. (193) Une politique de gestion des Ressources Humaines où la commune se doit d'être pilote dans sa façon de gérer ses emplois et les personnes qui les occupent, avec respect de règles éthiques fortes. Pas de cumuls emploi - retraite, suppression des heures supplémentaires, charte de qualité pour les personnes en insertion, embauche de personnes handicapées, comité de pilotage pour accompagner les emplois jeunes, Comité Technique Paritaire, dialogue social régulier... (194) Réflexion par les élus municipaux pour pointer les répercussions des 35 H ou des 32 H sur l'utilisation des temps sociaux des habitants. Encouragement par la Mairie auprès des autres employeurs, pour faciliter les congés sabbatiques des salariés le demandant (avec garanties pour retrouver son emploi) (195) Organisation de formation professionnelle continue pour les agents communaux pour réactualiser leurs connaissances et développer une réflexion inter-disciplinaire. Une politique dynamique pour les emplois-jeunes embauchés par la Mairie (196) Maintien de cette politique en précisant mieux les contenus de ces nouveaux métiers que la commune voudrait contribuer à créer. De nombreux besoins insatisfaits existent en matière de médiation sociale dans les quartiers, en accompagnement à la lecture, et à Internet, pour les ambassadeurs du tri sélectif des déchets, pour l'entretien des rivières comme l'Ondaine,… (197) Création d'un comité de pilotage permettant d'associer aux élus, les associations concernées par le domaine d'activité des emplois-jeunes et des représentants des quartiers concernés. Ce comité de pilotage doit suivre au moins une fois par trimestre, l'activité des emplois-jeunes, recentrer celle-ci en fonction des besoins ressentis, et proposer de nouvelles activités au service de la population. (198) Mise en place d'une politique intense de formation et d'un encadrement sérieux de ces jeunes par des professionnels des divers secteurs concernés. (199) Mise en place d'une réelle concertation des divers acteurs en médiation sociale pour assurer une cohérence globale de la politique municipale de médiation en lien avec les médiateurs en milieu scolaire. Une politique de sécurité Les sources de l'insécurité sont sociales, son traitement relève de la "politique de la ville." Il n'en reste pas moins que pour permettre le bien-être de tous dans la ville, nous devons garantir la sécurité des personnes et des biens. Pour cela, nous souhaitons mettre en avant les principes de prévention, de réparation et de soutien aux victimes. (200) Réalisation sur cette question sensible de la sécurité (non limitée aux actes des jeunes) d'un diagnostic sérieux, exhaustif et consultation obligatoire des associations et du conseil municipal pour sortir de la seule rencontre entre élus et fonctionnaires de police. (201) Suivi de statistiques sexuées des agresseurs et personnes agressées pour mieux cibler les actions à mener. (202) Recensement des lieux où les femmes se sentent en insécurité et trouver avec elles les améliorations à apporter. (203) Garantie à chaque citoyen de la sécurité des biens et des personnes avec renforcement de la politique d'îlotage et de rapprochement des policiers et des médiateurs dans les quartiers. Des actions pour les victimes (204) Mise en place de lieux d'écoute dans les quartiers où les victimes de délits peuvent venir exprimer leur souffrance et leurs dommages. Financement municipal de permanences d'avocats, de psychologues ou de médiateurs...Financement par ces structures d'accueil, du serrurier nécessaire pour protéger dans l'urgence la maison cambriolée, offrir une tasse de café et un temps de ressource pour se remettre de l'agression,... (205) Coordination des actions des divers intervenants dans le domaine des violences à l'encontre des femmes: médecins, police, gendarmerie, groupes de femmes, maison d'accueil des femmes battues, justice.. . (206) Accueil des femmes victimes de violences, confié à des policiers féminins spécialisés. (207) Création de lieux d'hébergement provisoire pour les femmes victimes de violence. (208) Formation des personnels de la police chargées d'accueillir les victimes et les acteurs de délits pour mieux appréhender les techniques d'écoute et d'accueil et mieux percevoir leur rôle de prévention (209) Soutien aux actions de la Maison de Justice. De la prévention (210) Des emplois de proximité dans les quartiers. Implication de la population locale dans la reprise du quartier. Sollicitation des OPAC que la ville cautionne financièrement, pour la création de nouveaux postes de gardiens d'immeubles. (211) Travaux d'entretien d'immeubles collectifs, confiés aux jeunes du quartier pour réduire les dégradations d'immeubles et accélérer l'intégration de nombreux jeunes en situation d'exclusion. (212) Renforcement du sentiment de sécurité par un bon éclairage des espaces collectifs, le gardiennage des îlots et des espaces verts, le soutien aux écoles, la mise en place de médiateurs dans les écoles et les quartiers,... (213) Recours aux gardiens d'immeubles pour confier certains travaux d'entretien des immeubles ou des espaces verts aux jeunes résidant dans ces logements, afin de les responsabiliser sur leur lieu de vie et de réduire les dégradations en accélérant l'intégration de nombreux jeunes en situation d'exclusion. (214) Suppression des polices municipales qui sont trop souvent au service d'intérêts privés, voire personnels. Quand la suppression est impossible, reconversion de celles-ci pour qu'elles se consacrent principalement à des relations d'aide aux habitants. Elles doivent être désarmées et être liées par des conventionnements avec la police nationale. (215) Instauration d'une politique volontariste de prévention de la délinquance, en soutenant les initiatives des centres sociaux, des maisons de quartiers, et les projets impulsés par des jeunes adultes. Ne pas acheter la "paix sociale " de la cité en payant des grands projets aux plus violents de la cité. (216) Création d'un lieu d'accueil permanent pour les parents en difficulté, avec des éducateurs, des psychologues, des bénévoles, des assistantes sociales,...Ces lieux permettront aux parents en difficulté de s'exprimer, et de retrouver leur place de parents -éducateurs face à leurs enfants. (217) Proposition d'une structure d'écoute à plein temps pour les jeunes, avec éducateurs, psychologues, assistantes sociales, infirmiers,... Besoin que les jeunes soient "couverts" par une autorisation parentale pour une durée de plusieurs mois, pour faciliter le travail éducatif avec ces jeunes sur une longue période. (218) Lieu ouvert aux jeunes tard le soir et les week-end, pour permettre aux jeunes de se retrouver aux moments où ils en ont le plus besoin. (219) Proposition de formation et de temps d'écoute des chauffeurs de bus, agents des bureaux de poste ou d'autres lieux publics, pour valoriser ce personnel souvent fatigué par l'accueil de public difficile et "violent". (220) Aménagement des lieux publics ouverts comme les gares, les centres commerciaux,... avec une recherche urbanistique pour faciliter un meilleur accueil de tous (221) Installation de guichets sociaux uniques dans les quartiers pour faciliter une accessibilité intellectuelle en un même lieu pour faciliter les démarches administratives. Tous ces services publics (Poste, ANPE, ASSEDIC,...) doivent être accessibles à tous les habitants de la cité à moins de 15 minutes de transport en commun du centre de la ville (222) Campagnes d'éducation / sensibilisation sur le partage de la voirie (respect des passages piétons, place du vélo,...) (223) Embauche par la municipalité de quelques interprètes pour ces guichets sociaux, pour faciliter la compréhension des personnes de nationalité étrangère, ou pour les personnes sourdes-muettes (langage des signes) (224) Création en lien avec le milieu associatif pour proposer un accueil provisoire décent pour les "gens du voyage" et pour faciliter la scolarisation ponctuelle des enfants de ces familles du voyage. (225) Mise en place d'une animation spécifique à l'occasion du séjour de nombreux forains pendant la période de la fête foraine, pour permettre aux forains et aux gens du voyage de mieux se faire connaître dans leur mode de vie particulier et donc de mieux se faire comprendre. Cette animation doit développer "une école de la tolérance". La réparation plutôt que la punition (226) Préférence donnée au principe de réparation sur celui de punition, en établissant des listes de "Travaux d'Intérêt Général" (TIG se substituant à des peines de prison) UNE VILLE QUI FACILITE l'INTER -GENERATIONNEL Nous ne voulons pas d'une ville qui isole les populations par âges ou par sociologie. La richesse d'une cité tient dans sa capacité à créer ou recréer des liens de solidarité entre les générations et les groupes sociaux. Nous développerons de nombreux projets transversaux facilitant ces brassages de population et l'échange de savoirs et de potentialités. (227) Développement d'un habitat mixte jeunes / anciens pour faciliter le maintien de nombreuses personnes âgées seules. Exemple loger dans les mêmes immeubles de centre ville, des personnes âgées et des étudiants ou des salariés du tiers secteur. Les jeunes assurent une sécurisation de l'immeuble en pouvant apporter quelques services aux personnes âgées, en assurant une surveillance de nuit de ces personnes ou d'autres petits services (228) Instauration de lieux inter générationnels pour permettre aux personnes âgées encore valides de pouvoir se rendre utiles auprès d'autres couches de la population: exemple garderies d'enfants assurées par les personnes âgées qui seront ravies d'exercer un rôle de "grands parents" avec des enfants du quartier qui n'ont plus facilement des contacts avec des personnes âgées. (229) Valorisation de la longue expérience des personnes âgées en recréant des lieux où la mémoire et l'expérience de nos "Sages" pourrait être sollicitée: maisons de quartier avec récits d'anciens sur la vie du quartier,… Une ville adaptée aux enfants Une politique pour la petite enfance (230) Des crèches plus nombreuses pour répondre à des besoins variés Ouverture d'une nouvelle crèche communale après recensement de l'ensemble des besoins rencontrés par des personnes travaillant sur la ville, mais résidant dans d'autres communes. Instauration de mécanismes budgétaires pour que les communes voisines concernées participent à cet effort financier à la hauteur du nombre de leurs résidents concernés. Cela peut s'inscrire dans la politique de" pays " préconisée plus haut. (231) Adaptation des horaires de crèches aux contraintes horaires de certains personnels L'horaire actuel (18 H ) ne permet pas à certaines personnes qui travaillent de pouvoir récupérer leur enfant à la sortie du travail. (232) Diversification des offres de gardes d'enfants entre crèches collectives, familiales, voire assistantes maternelles en relation directe avec les parents. (233) Ouverture des commissions d'attributions des places de crèches, aux parents ou à leurs représentants. (234) Transparence dans l'inscription aux crèches (critères, barème, motivation de tout refus d'inscription, …). (235) Introduction dans les crèches municipales d'instances de concertation avec les usagers. (236) Encouragement pour des initiatives de type crèches parentales qui associent fortement les familles au fonctionnement et à la vie des crèches et qui permet une ouverture de la crèche sur l'extérieur. (237) Organisation de rencontres professionnelles pour les agents communaux travaillant en crèche, pour développer une réflexion inter-disciplinaire avec d'autres professionnels de la petite enfance. (238) Concertation sur les équipements pour la petite enfance menée en intense relation avec les associations concernées. (239) Développement d'aménagements urbains pour les tout petits avec de petits jardins publics de proximité ayant un espace protégé pour les tout petits, à l'abri des chiens et des espaces autres pour les enfants plus âgés. Création d'espaces pour que les enfants puissent faire du vélo. Carte scolaire et mixité sociale (240) Révision de la carte scolaire en concertation entre les différents partenaires : Education Nationale, syndicats, parents d'élèves, municipalité,...Cette nouvelle carte scolaire doit être le lieu d'une véritable réflexion sur l'aménagement de la ville et ses équilibres sociaux. Seront notamment favorisées les structures à taille humaine. (241) Poursuite de l'apport par la Mairie de moyens supplémentaires, dans les écoles situées en zone défavorisée ou dans des écoles moins bien équipées: soutien de la Ville à des classes vertes ou de neige, spectacles offerts par la Mairie, moyens pédagogiques complémentaires, équipements sportifs ou musicaux, incitation à la diversité de l'enseignement des langues en primaire … (242) Lutte contre les inégalités à l'école. Soutien par la mairie des initiatives associatives ou autres, pour la mise en place de soutien scolaire dans toutes les écoles primaires, pour permettre aux enfants ne pouvant se faire aider à la maison, de pouvoir être encouragés et soutenus. (243) Développement de la lecture publique en favorisant la circulation des ouvrages des bibliothèques municipales dans les écoles et les quartiers isolés (244) Intégration à tous les niveaux de la scolarité, des enfants handicapés, y compris en intégrant des aménagements spécifiques des locaux pour faciliter cette intégration. Un projet éducatif municipal concerté (245) Proposition dans les écoles, d'activités éco - citoyennes pour initier les enfants à des gestes civiques et écologiques: tri des déchets, utilisation du papier recyclé, classe de découverte de la nature, solidarité avec d'autres peuples du sud ou d'ailleurs,… (246) Subventions municipales accordées aux associations montant des projets d'éducation civique ou environnementale avec évaluation de l'impact éducatif. (247) Soutien municipal des écoles qui mettront en place des conseils d'enfants, permettant de plus responsabiliser les enfants dans leur lieu principal de vie. (248) Soutien municipal aux expérimentations tentées dans les écoles avec mise en place de temps de pratiques de développement personnel (activités artistiques, lecture, pratique de sports, découverte de la nature, apprentissages manuels...) en demandant que ces expérimentations soient le résultat d'un travail collectif avec tous les partenaires de l'école et notamment les parents. (249) Financement prioritaire par les municipalités des structures publiques et transparence des aides municipales aux écoles privées. (250) Vérification de tous les locaux scolaires en enlevant toute amiante ou toute canalisation au plomb (251) Les locaux accueillant des enfants sont prioritaires pour la construction aux normes Haute Qualité Environnementale.(HQE). Une cité qui encourage l'éducation populaire et sportive Au delà d'une image médiatique parfois tapageuse, le sport c'est d'abord une réelle capacité à s'émouvoir et s'enthousiasmer. Plus qu'un exercice physique, il est pour beaucoup essentiel au développement, à l'équilibre et à l'épanouissement. Les valeurs de fraternité, d'amitié et d'échange, l'universalité de l'expérien ce sportive, c'est dans les communes qu'elle doit prendre ses racines (252) Favoriser l'accès au sport pour tous en privilégiant la pratique sportive de masse par rapport au sport ou à la culture spectacle, en créant des structures adaptées à la dimension de la commune et au potentiel existant et en cherchant à encourager les rencontres amicales inter-groupes, sans recherche systématique de la compétition. (253) Développement du sport comme facteur d'insertion en créant un bon partenariat entre les travailleurs sociaux, les clubs sportifs vitrines de la ville et les structures éducatives. (254) Soutien municipal aux bénévoles en leur apportant des moyens en formation. (255) Participation de la municipalité pour réduire les prix excessifs des licences sportives pour les enfants et les jeunes (256) Intensification d'une politique d'équipements sportifs en permettant que les équipements de quartier soient ouverts à la fréquentation de publics divers: étrangers, familles, femmes,... (257) Création de lieux pour permettre la pratique libre de certaines activités sportives: pistes de skate, VTT,... (258) Ouverture d'une réflexion avec les sportifs, les profs d'EPS et les animateurs des clubs sur le lien entre le sport et l'argent, et sur les pratiques du dopage. Chercher à voir comment contenir les phénomènes de marchandisation du sport et limiter les effets pervers du sponsoring. (259) Organisation d'Olympiades de quartiers pour rapprocher les jeunes, les moins jeunes et les personnes âgées en s'appuyant sur le réseau dynamique des comités de quartiers, clubs sportifs et autres comités du troisième âge. (260) Association de la police à ces Olympiades, afin de renforcer son lien avec la population. Une cité qui encourage la prise de responsabilité et l'autonomie des jeunes Nous voulons considérer les jeunes comme les acteurs principaux de leur existence en cherchant à les responsabiliser tout en évitant de les enfermer dans un ghetto par classes d'âge. (261) Institution d'un budget municipal propre pour la politique de jeunesse, en dissociant dans les budgets et les services municipaux, les questions de la jeunesse et celle des sports. Des lieux permanents de débats avec les jeunes pour les responsabiliser (262) Généralisation des conseils municipaux d'enfants et création de conseils municipaux pour les jeunes pour continuer la dynamique commencée avec les enfants avec attribution de compétences limitées mais claires et d'une enveloppe budgétaire à utiliser par les jeunes. Ces instances seront consultatives sur l'ensemble des décisions municipales, avec droit de regard sur les politiques de jeunesse. (263) Elections des conseils de jeunes non seulement dans les établissements scolaires, mais aussi dans les MJC et centres sociaux afin que les jeunes non scolarisés puissent également participer à ces élections. (264) Un partenariat entre les élus de toutes les tendances démocratiques et les jeunes, avec possibilité d'association de chaque élu avec un conseiller municipal jeune, pour solliciter les jeunes en amont des décisions. (265) Mise en place de consultations régulières des jeunes avec notamment la diffusion de questionnaires sur des points précis, la mise en place de boîtes aux lettres dans les maisons de quartier, MJC ou centres sociaux, l'organisation de tables rondes par quartier (sorte de forum jeunesse permanent) animé par les élus au Conseil communal de jeunes. (266) Soutien de l'expression propre des jeunes avec aide de toutes les initiatives de lycéens, collégiens ou étudiants par des subventions à des projets réalisés par des jeunes : journal, association, animation de clubs,… (267) Les jeunes seront encouragés à participer à l'élaboration du contenu de leurs activités de vacances ou du mercredi et des subventions spécifiques de la Mairie pourront être attribuées prioritairement, pour des projets réalisés par les centres sociaux, centrés sur l'écocitoyenneté et l'interactivité plutôt que sur la consommation.. Des lieux de vie pour les jeunes (268) Aide à l'ouverture dans les quartiers de foyers associatifs de jeunesse, avec des équipements, gérés par les jeunes concernés. (269) Ouverture de lieux de répétition et d'ateliers d'artistes pour les jeunes en s'appuyant sur le projet du Ministère de la Culture, des structures du type "Café - musique". (270) Ouverture et mise à disposition des équipements de loisirs et d'éducation à des horaires plus larges qu'ils ne le sont généralement. (271) Ouverture d'un lieu d'accueil pour les jeunes le soir et les week-ends, avec le soutien et l'écoute attentive d'un animateur, pour entendre la souffrance ou les attentes des jeunes. Pour démarrer sa vie de jeune adulte : Soutien financier, éducation sanitaire (272) Allocation d'une part du budget municipal pour aider les jeunes à verser la caution de départ avant toute location de logement. (273) Proposition de tarifs préférentiels aux jeunes (étudiants, chômeurs,…) pour les transports en commun, pour les locations de vélos, pour l'accès à certains équipements publics sportifs (piscine, patinoire…) ou culturels (bibliothèques…) (274) Continuation d'une politique de prévention sur les dépendances à l'alcool, aux drogues, aux cachets,…et au risque SIDA, MST et grossesses non désirées en collaboration avec les établissements scolaires. (275) Installation de distributeurs de préservatifs à proximité des lieux fréquentés par les jeunes. (276) Installation de fontaines d'eau réfrigérée à la place des distributeurs de boissons ou / et recherche de prix incitatifs pour des boissons non alcoolisées et pas trop sucrées. (277) Moyen renforcé aux structures d'accueil des toxicomanes, de cure, post - cure. Politique d'information ciblée en direction des jeunes, information intelligente et non culpabilisatrice prise en charge par les jeunes eux-mêmes. Une politique de mixité sociale pour les jeunes (278) Soutien financier aux projets qui permettent le contact entre des jeunes de différents quartiers et de différentes classes sociales avec mise en valeur des initiatives culturelles, sociales et éducatives des quartiers. Rompre avec une attitude de misérabilisme vis à vis de ces quartiers, dans lesquels les jeunes sont souvent fiers de vivre et où la solidarité et la vie associative (même informelle) sont souvent plus fortes qu'ailleurs. (279) Subventions accordées à certaines activités pour les chômeurs de façon à les leur offrir à des coûts préférentiels. Une ville qui n'exclue pas les personnes âgées ou les handicapés Politique de maintien à domicile (280) Intensification des services de portage de repas à domicile et d'autres services de ce style pour permettre le plus longtemps possible à la personne âgée d'être secondée dans ses tâches quotidiennes tout en lui garantissant sa dignité et son autonomie individuelle. (281) Sollicitation du tiers secteur d'utilité sociale et écologique ainsi que des nombreuses associations ou structures d'insertion pour cette politique de maintien à domicile des personnes âgées ayant perdu un peu leur autonomie. (282) Adaptation des aménagements urbains aux handicaps des personnes âgées, notamment pour leurs déplacements en ville. Instauration de services de livraison pour les achats alimentaires par des nouveaux métiers. (283) Organisation d'une consultation spécifique des associations de handicapés et de personnes âgées pour chaque réalisation municipale. (284) Création de services d'aide à domicile pour les soins, le ménage, l'aide aux repas, l'aide aux petits travaux d'entretien du logement, installation de téléalarme, gardes malades pour éviter les hospitalisations et placements en maison de retraite "forcés" avec amélioration des services quand ceux-ci existent. Vigilance pour que ces services soient aussi accessibles aux plus démunis. (285) Soutien des associations qui œuvrent contre la solitude des personnes âgées. Une place pour la mort dans la ville Actuellement, la mort est complètement occultée de nos sociétés occidentales et 3/4 des personnes décèdent à l'hôpital. La Ville doit tenter de réhabiliter l'image de la mort et chercher à entourer les lieux de mort de plus d'égards pour que les proches puissent effectuer leur travail de deuil dans des conditions plus sereines (286) Réintroduction du droit de fait à un service public mortuaire, en demandant la création d'une morgue intercommunale avec des locaux fonctionnels et accueillants, ceci pour éviter la marchandisation déplacée de la mort et réduire la dépendance des familles face aux pompes funèbres privées. (287) Pour que les dernières images mémorisées avant l'enterrement soient les moins traumatisantes possible, il importe d'aménager des pièces pour permettre aux familles qui le souhaitent de pouvoir veiller leur mort, le temps qu'elles le souhaitent, selon leurs croyances et leurs rituels spécifiques. (288) Formation des agents municipaux pour offrir un accueil personnalisé aux familles des défunts. (289) Mise aux normes environnementales et de santé publique du service mortuaire avec installation de canalisations distinctes du réseau urbain. Le développement de maladies comme Creutzfeld Jacob, le SIDA, l'hépatite,... doit inciter à la plus grande prudence en la matière. (290) A l'occasion de la réfection des ascenseurs dans les immeubles publics, adaptation de la taille de ceux-ci pour qu'ils puissent permettre d'y entrer un cercueil, en cas de transport de corps décédé à domicile. (291) Des cimetières pleins de verdure et de calme, rendant le lieu plus propice à un recueillement paisible, plutôt qu'à un lieu triste et abandonné. (292) Réflexion pour une juste répartition des caveaux, afin que chacun puisse rester égal devant la mort. 4. GERER LES RESSOURCES, L'ENERGIE,LES DECHETS : UN ENVIRONNEMENT PROTEGE PAR UNE ECOLOGIE DE PROXIMITE Une ville ne peut pas être conçue sans prendre en compte les "capitaux naturels" qui conditionnent la qualité de vie des citoyens: la qualité de l'air, du sol, de l'eau, la présence d'espaces verts, l'attrait d'un paysage urbain équilibré et harmonieux. Vouloir promouvoir une politique de développement durable nécessite que toutes les réalisations entreprises aujourd'hui doivent être pensées dans leurs effets à long terme. Quel mode de vie et quel espace léguerons nous à nos enfants ? Cette nouvelle question, portée dans le débat politique par les Verts depuis une vingtaine d'années représente bien une nouvelle question sociale à part entière. L'écologie de proximité renvoie en définitive à une nouvelle conscience civique qui s'articule autour de trois axes: - Une logique de fond: aménager d'abord l'existant; réhabilitation plutôt que fuite en avant dans les grands projets d'aménagement. - Une volonté: voir la commune comme le terrain privilégié de l'initiative écologique,la commune relais actif des politiques régionales et nationales de l'eau, des déchets, de l'air en donnant enfin la priorité à la prévention a) En diminuant la production des déchets et en participant au développement des produits et services plus respectueux de l'environnement. Les collectivités sont des consommateurs de poids et peuvent privilégier les produits recyclés et les éco produits. b)En traitant à la source les pollutions industrielles (technologies propres) et agricoles - Une exigence: considérer le quartier comme le premier échelon de responsabilisation et d'éducation des citoyens pour ce qui touche à l'environnement et l'écologie. L'ECOLOGIE au QUOTIDIEN, au SERVICE des CITOYENS Des arbres et des jardins (293) Des espaces verts de proximité ( à moins de 200 mètres de son habitation). Réalisation d'une cartographie des manques et concrétisation en fonction des terrains communaux disponibles, d'un premier plan d'urgence après concertation avec les riverains. Programmation en second temps des acquisitions là où cela sera nécessaire. (294) Réintroduction des gardiens de square pour apporter un plus grand sentiment de sécurité aux citoyens et réduire les risques de dégradation du mobilier urbain ou des plantations. (295) Dix milles arbres pour le centre-ville pour envisager une véritable reconquête du centre-ville par la verdure. (296) Enrichissement du patrimoine végétal et utilisation des tailles dites "douces" (297) Réaménagement des jardins familiaux et ouvriers avec de nouveaux locaux offerts aux jardiniers en coopération avec les associations concernées. (298) Aide apportée aux jardins ouvriers recourant aux techniques de l'agriculture biologique. (299) Soutien aux expériences des "écoliers au jardin" menée dans des quartiers comme la Cotonne, en accordant la responsabilité d'un carré de terre à une classe avec prise en charge par la mairie des frais pédagogiques et des graines. (300) Consultation systématique des associations de quartiers et des représentants des habitants pour tous travaux sur leur espace de vie. (301) Des jardins de poche avec prêt de terrains aux riverains pour qu'ils y réalisent leur aménagement. (302) Aménagement d'espaces réservés aux ados en "terrains d'aventure" avec usage contractualisé, y compris avec les enfants et adolescents (avec la supervision légale des parents) pour les responsabiliser sur la préservation de leur terrain, et favoriser l'apprentissage de la citoyenneté. L'eau c'est la vie (303) Mise en œuvre de procédés d'assainissement de type biologique, fiables, peu coûteux et d'entretien facile, tant en milieu rural que pour les collectivités de taille réduite. (304) Promotion des écobilans, des opérations "technologies propres" et des écoproduits. (305) Programme de réduction des pollutions agricoles. Surveillance municipale sur les possibles pollutions affectant les boues des stations d'épuration: métaux lourds industriels, produits radio-actifs d'origine hospitalière ou de médecine ambulatoire. (306) Dynamisation dans la mise en place des SAGE (schémas d'aménagement et de gestion des eaux) pour permettre une politique cohérente de l'eau au niveau de l'ensemble des bassins versants. (307) Réaction énergique des communes contre les positions hégémoniques contre les grands groupes financiers et industriels qui se sont emparés progressivement du domaine de l'eau, au point de pouvoir bloquer les communes et le département dans la mise à exécution de leurs décisions et dans la fixation du prix de leurs services et qui se comportent comme les principaux corrupteurs de la vie politique. (308) Assainissement : Mise aux normes avec réseaux séparés des eaux pluviales et usées, avec mise en place d'une police incitative de réseaux dans le cadre de campagnes de contrôle et de raccordement accompagnés de prêts bonifiés (309) Examen de l'ensemble des raccordements industriels et hospitaliers. (310) Reconstitution des régies communales ou intercommunales pour réexaminer les contrats en direction des fermiers. Protection des zones naturelles, rivières, bois et forêts et des écosystèmes fragiles. (311) Dépollution du Furan avec plan d'action renforcé envisagé avec l'Agence de Bassin Loire-Bretagne. (312) Réactivation du contrat de rivière au sein de Saint Etienne-Métropole pour améliorer la qualité du Furan. (313) Réserve Naturelle Volontaire de St-Victor - Gorges de la Loire, réalisée par de nouvelles acquisitions de terrains nécessaires à l'agrandissement. (314) Protection de cette réserve naturelle, en arrêtant l'urbanisation catastrophique de Saint Victor et en limitant notamment la chasse. (315) Réalisation du projet de protection de la Haute Vallée du Furan en accord avec les autorités et associations compétentes. Relance des différents projets de Réserves Biologiques Forestières ou de classement de site pour faciliter la remise en état de la promenade des barrages et la création de la réserve de vision des cerfs. (316) Création d'un espace naturel protégé autour du barrage de La Valette en Haute-Loire, pour établir un vrai périmètre de protection évitant toute pollution de cette richesse naturelle. (317) Nettoyage du Janon dans sa traversée de Terrenoire. Protection du patrimoine, des paysages et valorisation de l'écologie urbaine (318) Mise en valeur du riche patrimoine de l'ère industrielle. (319) Lancement d'un programme de mise en valeur à dimension internationale du patrimoine géologique avec le " stéphanien ". (320) Réaménagement du Musée d'Art et d'Industrie de la Place Louis Comte. (321) Agrandissement du Musée du Vieux Saint Etienne ou du conservatoire des Meilleurs Ouvriers de France. (322) Achèvement du Musée de la Mine avec mise en valeur des crassiers et possibilité de découverte de la nature. (323) Relance des aménagements de traboules et de cours urbaines. (324) Des locaux supplémentaires pour la Maison de la Nature pour faire face à l'évolution des besoins. (325) Création d'une ferme pédagogique pour permettre aux enfants la découverte de l'agriculture qui les nourrit, et à tous une ouverture du monde urbain sur le monde rural. Rochetaillée ou St Victor offrent des possibilités. Association au projet de Saint Etienne-Métropole (326) Réduction de l'emprise des affichages publicitaires en ville en faisant respecter la réglementation en la matière et en acceptant que la municipalité renonce à ce type de recettes budgétaires très erverses.( menaces à terme sur l'indépendance de nos communes au niveau financier). Elaboration dans les communes de règlements de publicité restrictifs (327) Maintien des espaces naturels et agricoles pour éviter le mitage du territoire. VERS un CADRE de VIE plus SAIN Une politique de réduction des nuisances (328) Une politique de réduction des bruits en ville avec publication de la carte du bruit à Saint Etienne. (329) Installation d'un réseau de mesure de la pollution sonore et création d'une véritable cellule pour résoudre ce grave problème, facteur de nombreuses maladies nerveuses. (330) Dans les zones particulièrement bruyantes, mise en place d'une politique de réduction du trafic routier. Aménagement de zones prioritaires, eu égard à des populations plus vulnérables: hôpitaux, crèches, écoles,.. (331) Construction de murs anti -bruit le long de l'autoroute encerclant St Etienne et créant des nuisances à des milliers de Stéphanois. (332) Une politique de mesure de la pollution atmosphérique avec extension du réseau de l'Association de Mesure de la Pollution Atmosphérique de Saint Etienne et de la Loire (AMPASEL) (333) Mesure de nouveaux polluants atmosphériques (seulement cinq mesurés ac tuellement) et installation d'une borne de mesure de la pollution radioactive de l'air (Saint Etienne n'est qu'à trente kilomètres à vol d'oiseau d'une centrale nucléaire). (334) Publication des résultats à tout citoyen les demandant. Information des écoles et lieux sensibles (maisons de retraite,…) en cas de dépassement des seuils. (335) Réalisation de contrôles sanitaires et bactériologiques sur l'eau du robinet avec publication des résultats notamment dans les lieux comme les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite,… (336) Réalisation de travaux dans les immeubles dotés encore de vieilles canalisations en plomb, pour empêcher de détériorer la santé des enfants par le saturnisme, ou de locaux encore équipés d'amiante. Une politique de réduction des risques naturels et technologiques (337) Mise en place d'un programme d'information et de formation pour accompagner la publication des Plans de Protection Contre les Risques, Installations classées. (338) Création de commissions locales d'information et de surveillance, agissant contre la loi du silence. (339) Association des communes au contrôle permanent de la pollution nucléaire (radioactivité) par contrat avec des organismes indépendants tels que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radio Activité) Une alimentation équilibrée et saine dans les cantines (340) Proposition d'une alimentation équilibrée et saine dans les cantines municipales et adaptation des menus en fonction de l'âge des enfants. (341) Elaboration des menus des cantines scolaires, des résidences de personnes âgées ou du service de portage à domicile en collaboration avec des diététiciennes et avec les personnes auxquelles ils sont destinés ou avec les parents d'élèves pour les enfants des cantines. (342) Proposition de repas contenant le maximum de produits frais de préférence aux surgelés et chaque fois que possible avec des produits sains, d'origine biologique.. (343) Mise en place par la Ville d'instruments de vigilance, proches des assistantes sociales scolaires, pour détecter les enfants ne pouvant pas bénéficier des trois repas par jour. (344) Organisation par la Municipalité de séances d'animation diététique et ludique dans les cantines scolaires pour apprendre aux enfants les règles d'une bonne hygiène alimentaire et mise en place d'un réseau d'aide à la prévention de l'obésité infantile, nouveau mal du siècle, en lien avec les professionnels de la petite enfance et de la santé. (345) Eviction des Organismes Génétiquement Modifiés et autres aliments "suspects, de tous les menus des repas communaux grâce à la mise en place des contrôles de laboratoire pour vérifier régulièrement que des produits ne sont pas livrés avec des OGM. (346) Organisation de contrôles draconiens pour dissuader les fournisseurs alimentaires de livrer aux collectivités des produits alimentaires de seconde zone (viande bovine contaminée, animaux nourris avec de la farine animale,…). (347) Dans les appels d'offres alimentaires, rajout dans les cahiers des charges, de critères qualitatifs comme l'apport en vitamines, l'absence de pesticides,…et préférence donnée aux produits fermiers sains et aux produits de l'agriculture biologique, si possible provenant du terroir proche (348) Aménagements apportés dans de nombreuses cantines pour permettre aux enfants de se reposer juste après leur repas: lieux calmes, de lecture, de musique, de relaxation, voire de sieste, …pour sensibiliser chacun à une bonne hygiène nerveuse par un bon sommeil. Une politique de santé publique (349) A destination des scolaires : En lien avec les professionnels compétents et les associations de parents d'élèves, lancement par la Ville d'actions de sensibilisation des enfants ou des adolescents sur des questions de santé publique les concernant : sommeil, obésité infantile, accidents domestiques, hygiène de vie, dépendances à l'alcool, au tabac, ou aux drogues, contraception, MST, SIDA,… (350) Attributions de subventions municipales aux associations travaillant dans ces domaines de la prévention, avec évaluation des résultats. (351) Organisation de consultations gratuites dans les collèges et lycées sur ces questions de santé et de prévention. (352) Installation de distributeurs de préservatifs à proximité des lieux fréquentés par les jeunes. (353) Limitation du recours à des distributeurs de boissons qui encouragent les jeunes à ne boire que du sucré et / ou du gazeux avec installation en préférence de fontaines d'eau. (354) Une politique de soutien au service public de santé. En tant que président du Conseil d'Administration de l'hôpital public, le maire veillera à un bon équilibre entre les structures sanitaires publiques et privées. Le CHU doit rester l'établissement de santé de référence pour les Stéphanois et Loire Sud. Aucune aide de la commune ne doit être apportée aux cliniques privées. (355) Pour permettre le meilleur accès aux divers établissements du CHU, organisation par la Ville de liaisons faciles et régulières en tramway ou en bus ( pour l'hôpital de St Jean - Bonnefonds) Un souci de la planète de demain avec une politique de recyclage et de valorisation des déchets (356) Lancement d'un programme intense de communication et d'éducation avec le recours aux ambassadeurs du tri et de nombreuses sensibilisations des enfants en milieu scolaire pour rendre plus efficaces le tri sélectif et l'utilisation de la double poubelle (pour que le tri et le recyclage obtiennent des bons taux de collecte). (357) Proposition aux commerçants d'un système mutualisé de collecte de leurs grands cartons d'emballage, afin d'éviter de trop nombreux déplacements individuels pour les évacuer. (358) Participation de la Mairie à la recherche et à la mise en place de filières permettant la récupération / valorisation du maximum d'encombrants: batteries de moteurs, ordinateurs usagés, électroménager,. .. (359) Installation de plusieurs déchetteries pour St Etienne, car l'efficacité d'une déchetterie décroît avec la distance qu'elle a avec les habitants (rayon maximum toléré d'une dizaine de kilomètres) (360) Politique volontariste pour faire en sorte que les déchets toxiques des entreprises ne soient pas abandonnées n'importe où, ni dans les égouts, ni dans des décharges sauvages. (361) Demande au Préfet de faire appliquer l'arrêté départemental concernant les nuisances olfactives et sanitaires occasionnées par l'usine d'écharissage de St Jean Bonnefonds (la SEM). (362) Ramassage spécifique municipal des déchets diffus des professions libérales de santé (seringues usagées, matériel dentaire, objets piquants,...) (363) Mise en place d'une unité de traitement et de valorisation des déchets fermentescibles ménagers pour les transformer en bio-gaz. avec organisation d'une collecte de ces déchets fermentescibles avec un bac supplémentaire pour permettre de récupérer un énorme gisement énergétique. (364) Refus de l'installation d'un incinérateur d'ordures ménagères au Devey près de Roche la Molière, qui coûterait cher, qui éliminerait dans l'air des dioxines toxiques et aux effets cancérigènes et qui minerait tous les efforts cherchant à recycler, valoriser ou à réduire nos emballages. (365) Limitation des emballages inutiles et polluants utilisés par une commune, en imposant la commande de produits en grands contenants dans les appels d'offres. (366) Lancement d'une politique de réduction des déchets, par exemple les objets à usage unique. Une autre politique énergétique locale et la certification environnementale (367) Rédaction par la Commune d'une Charte Communale de l'environnement en cherchant à atteindre au moins les normes de qualité environnementale existantes et recherche de la certification ISO 14000 pour la mairie elle-même. (368) Engagement d'un programme d'aide à la certification ISO 14000 pour les entreprises. (369) Intégration de la norme "H.Q.E." (Haute Qualité Environnementale) dans le cahier des charges de toute construction ou rénovation de bâtiment public. (370) Proposition d'un programme de soutien financier aux propriétaires de logements, pour les aider à doter leurs biens immobiliers, d'équipements économes en énergie et de sources d'énergies propres et renouvelables. (371) Réalisation d'audits énergétiques pour les bâtiments communaux pour choisir des modes de chauffage propres. Réalisation d'efforts pour réaliser de substantielles économies dans la consommation d'électricité : appareillages économes en énergie, emploi systématique de lampes basse consommation,... (372) Continuation de la politique de recyclage des ampoules (l'éclairage urbain avec ses lampes au sodium peut être un fort vecteur de pollutions chimiques). (373) Politique encourageant le recours à des énergies comme la co-génération. (374) Utilisation du bio-gaz produit par les déchets fermentescibles récupérés dans un bac à part et mis en compost dans une unité spécifique, pour le chauffage de logements. (375) Lancement d'une étude énergétique complète à chaque fois que des travaux de construction ou rénovation sont entrepris dans des bâtiments publics. (376) Recours à des expériences avec du chauffage solaire, de l'énergie éolienne, car nos régions soit ensoleillées, soit ventées, peuvent proposer des sites intéressants à bon rendement énergétique. (377) Politique active de substitution du chauffage électrique dans les logements sociaux, pour réduire les charges des foyers aux revenus modestes et limiter l'endettement ou la précarisation de ces familles sans chauffage et pour limiter l'utilisation de nos centrales nucléaires. (378) Recrutement d'emplois - jeunes pour mener un travail de sensibilisation aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables. Dans certaines communes, ce travail a permis de dégager 30 à 40 % d'économies d'énergie, ce qui pérennise ces emplois - jeunes dans le temps, pour permettre de créer des nouveaux métiers. 5. LES MOYENS DE NOTRE POLITIQUE : UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SOLIDAIRE Aujourd'hui, il est urgent de revitaliser les économies locales pour reconstruire les territoires en s'appuyant sur la participation des populations et acteurs locaux : Petites entreprises, coopératives, entreprises d'insertion, associations intermédiaires, régies de quartier, productions primaires à caractère "artisanal", agriculture paysanne et petite pêche... Les Verts pèseront pour l'expérimentation locale de certaines mesures qu'ils préconisent au plan national comme l'extension aux moins de 26 ans du revenu minimum d'insertion (RMI). Les Verts souhaitent également privilégier les démarches partenariales en mettant en synergie les partenaires possibles, entreprises publiques, administrations, associations, organismes de formation. Ils souhaitent également ouvrir le processus de décision aux acteurs sociaux et aux exclus. Enfin pour dynamiser la lutte pour l'emploi et la formation, il faut mobiliser les PME et PMI par la participation au Comité local pour l'Emploi, au plan d'insertion de la Ville (prise de stagiaires en formation ou apprentissage), aux démarches locales de solidarité (soutien aux initiatives de type Restau du Coeur, prix préférentiels pour chômeurs...) et par la création de pépinières d'entreprises. Enfin, certaines de nos initiatives locales peuvent démontrer et préfigurer que l'on peut vivre et travailler autrement. Les collectivités territoriales ont un rôle important à tenir en matière d'aide à la définition de nouvelles activités et d'accompagnement d'initiatives locales, de simplification et d'adaptation des procédures administratives. Les Verts voient dans l'activité d'utilité sociale et environnementale, un outil décisif pour l'insertion sociale et la lutte contre l'exclusion. Un tiers secteur subventionné sera développé pour les activités d'utilité sociale, culturelle ou environnementale (crèches, haltes - garderies, soutien scolaire et activités péri -scolaires, aide aux personnes âgées, gestion de l'environnement et des paysages, tri et recyclage des déchets,...) UN PROJET de DEVELOPPEMENT LOCAL Un développement concerté, encourageant les circuits courts (379) Soutien au développement économique par le regroupement des différentes structures de développement économique, en une seule structure forte et apte à défendre une Loire riche de sa technicité, au sein d'une des toutes premières régions économiques d'Europe. (380) Création de véritables salons professionnels du savoir-faire industriel et technologique stéphanois et recherche pour que de tels salons s'exportent dans de grands salons internationaux. (381) Continuation d'expériences positives comme la Biennale du Design avec création d'un grand centre du Design et pourquoi pas d'un parc urbain de présentation de notre savoir-faire à La Doa. (382) Politique de soutien actif des entreprises locales avec encouragement du commerce et de l'artisanat local, ainsi que des circuits courts (marchés couverts, maisons de l'artisanat,..). (383) Soutien actif aux marchés de petits producteurs pour encourager des petites et moyennes exploitations et promouvoir une agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé. (384) Instauration de démarches partenariales entre entreprises publiques, privées, administrations, associations, organismes de formation, pour arriver à un projet économique ambitieux et solide. Une politique de soutien à l'emploi local (385) Mise en œuvre d'un soutien nuancé pour favoriser en priorité la création d'emplois durables, plutôt que les secteurs capitalistiques ou les activités à forte précarité d'emploi, ainsi que le développement des activités ayant un impact écologique positif avec encouragement des entreprises qui signeront une convention permettant des stages avec les écoles, collèges ou lycées. Utilisation maximale des dispositifs d'insertion professionnelle. (386) Aides économiques raisonnées: Introduction d'une dose de conditionalité dans la politique d'aide économique. Mise en place du principe du mieux - disant social et environnemental comme critère de sélection dans tous les appels d'offres municipaux, pour favoriser les fournisseurs qui embaucheraient des jeunes, des chômeurs longue durée, des handicapés, des personnes seules ou ceux qui développeraient des politiques sociales dynamiques. Seront également encouragées par ce biais, les associations intermédiaires, entreprises d'insertion et entreprises de travail temporaire d'insertion. (387) Utilisation du PLIE (Plan Local d'Insertion par l'Economique) pour concevoir des parcours individualisés pour les personnes les plus en difficulté et mettre en œuvre des outils d'insertion supplémentaires en partenariat. (388) Expérimentation du tutorat des jeunes avec prise en charge par un adulte de référence du parcours de formation, de socialisation et de qualification professionnelle d'un jeune jusqu'à son insertion durable dans le monde du travail. (389) Aide aux jeunes créateurs d'entreprises grâce à leur apprentissage de l'usage d'Internet et des possibilités relationnelles que cette nouvelle technologie offre. (390) Fonds Local d'Aide aux Jeunes qui découle de la loi relative à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (juillet 1998) avec mise en place d'un réel projet d'insertion, permettant de délivrer des aides financières ponctuelles liées à la réalisation d'un projet d'insertion et aides sur la durée, en lien avec un accompagnement social. (391) Mise en place de dispositifs de formation pour faciliter l'accès des jeunes au premier emploi. (392) Appel à des spécialistes (experts, économistes, urbanistes, sociologues,...) pour faire des propositions alternatives et pour sortir certains quartiers du cercle vicieux précarité - chômage - insécurité. (393) Création de régies de quartiers. Les régies de quartiers sont des associations loi 1901,oeuvrant à l'insertion des chômeurs par le travail et le développement solidaire. Elles sont d'abord implantées sur un quartier. Elles résultent de la volonté des habitants et de leurs partenaires. Elles sont gérées par un CA dans lequel les habitants du quartier sont largement majoritaires en fournissent du travail sur le quartier (entretien, petites réparations, réhabilitations diverses, travaux sur les espaces extérieurs, veille environnementale). Elles participent au renforcement du lien social et sont au cœur du dispositif d'insertion par l'économique. Des services publics de qualité Les Verts défendent l'accès de tous aux services de base, quel que soit le lieu de vie. Cela passe par le maintien et le développement des services publics (Poste, SNCF, Santé...) et particulièrement dans les quartiers éloignés, avec un accueil, un service de qualité et donc création d'emplois et par la pérennisation des emplois jeunes dans les Services Publics. (394) Maintien des services publics de proximité en rompant les carcans administratifs pour permettre l'accessibilité de services comme l'Etat civil, l'accès aux soins urgents, le courrier, les mandats ou les comptes financiers... (395) Ouverture dans certains quartiers d'activités d'agents devenus polyvalents: agence de voyage, café, presse... (396) Développement des services sociaux pour améliorer la cohérence et pour détecter toutes les situations de fragilité et de détresse. (397) Réintégration du Service Municipal de l'eau et de l'assainissement.. (398) Rétablissement d'un vrai service de Santé Scolaire, et d'un Service Social Scolaire. Une politique de Pôles économiques (399) Effort particulier pour le Pôle de l'eau avec politique incitative pour attirer les entreprises de protection de l'environnement autour de ce pôle. (400) Institution d'un Pôle des énergies renouvelables et des économies d'énergie (401) Un pôle du Recyclage - revalorisation dans la Vallée de l'Ondaine pour donner plus de cohérence à de nombreuses entreprises comme AFRAC (récupération de papier), SORODIF (récupération de palettes), ENVIE (récupération d'électro - ménager), EMMAUS, la déchetterie, le centre de tri, des entreprises proches dans la filière bois,...Soutien municipal à l'ouverture sur ce pôle, d'un grand centre de récupération des encombrants électroménagers, proposé par l'association "Envie" qui permettrait de récupérer les matériaux très polluants comme les CFC des frigos,... Un pôle de tourisme vert (402) Pôle de "tourisme vert" pour valoriser un patrimoine naturel proche d'une grande qualité, incluant les gorges de la Loire, une partie du Pilat, la proche Haute Loire et les Monts du Lyonnais de l'autre côté. Valorisation de ces lieux en évitant d'en faire des "parcs à touristes pour garder une dimension intimiste à cette approche de la nature encore sauvage. (403) Aménagements cyclables dans le sens des "Voies Vertes" mises en place dans d'autres départements, pour encourager le cyclotourisme. (404) Une zone "sauvage" réservée aux motocross, afin de pouvoir être plus draconien dans les autres zones forestières et sauvages où cette activité serait strictement interdite. (405) Politique active de création et de signalisation de chemins pédestres pour encourager les randonnées pédestres. (406) Conventions municipales établies avec certaines fermes proches, pour y "installer" une activité de "ferme pédagogique" permettant aux écoles de l'agglomération de pouvoir apprendre sur le terrain les sciences de la vie et pouvoir y développer l'éducation à l'environnement ou des activités de soin aux animaux. (407) Subventions municipales accordées aux associations environnementales agréées pour dispenser cette éducation à l'environnement. (408) Recherche de quelques fermes avoisinantes pour y proposer des places de camping à la ferme pour créer des liens de proximité ville / campagne. Une fiscalité locale plus juste Les besoins croissants de la population vont de pair avec une constante diminution des dotations de l'Etat, d'où un recours accru à la fiscalité locale. Les Verts agissent au niveau national, pour des dotations de l'Etat correspondant aux transferts de charges et de compétences, ainsi que pour une réforme de la taxe professionnelle tenant compte de la Valeur Ajoutée et non de l'effectif humain, ceci pour ne pas pénaliser l'emploi. (409) Elaboration du budget municipal avec organisation de débats publics, ce qui nécessite d'informer la population de toutes les données et contraintes et des propositions de la commune ECONOMIE SOLIDAIRE (410) Création dans notre commune de nouvelles activités relevant de l' "Economie Sociale et Solidaire" (ESS) avec impulsion d'activités innovantes développant du lien social, lutte contre le chômage et l'exclusion par le développement de micro-activités dans un environnement mutualisé, instauration d'un autre rapport au travail favorisant la démocratie, l'initiative et l'autonomie dans la vie économique. (411) Création d'un poste d'adjoint à l'économie solidaire et sociale et à la vie associative pour promouvoir le développement de ce nouveau secteur et créer une véritable synergie et une plus grande cohérence entre toutes ces structures participant de l'Economie Sociale et Solidaire. (412) Recensement de l'ensemble des besoins non encore satisfaits sur la commune, notamment parce qu'ils n'arrivent pas à être solvabilisés. (413) Regroupement des employeurs de l'ESS, pour mieux coordonner, mais aussi dans le sens d'une plus grande professionnalisation. Celle-ci sera favorisée par la participation de la mairie à l'élaboration et au financement d'une structure d'information, de formation et d'accompagnement de nouveaux projets d'ESS. (414) Privilégier cette professionnalisation chaque fois que possible par le conventionnement plutôt que par la subvention. (415) Création d'une "Agence de développement de l'Economie Sociale et Solidaire" dont l'objet sera tant auprès des candidats à la création d'activité qu'auprès des structures existantes, d'assurer le repérage des nouveaux projets, l'accueil des porteurs de projet, l'information juridique, technique, administrative et financière, l'ingéniérie des projets innovants, la formation des salariés et futurs salariés, l'accompagnement des porteurs de projet et la communication interne et externe de l'ESS (416) Création d'un outil financier spécifique à l'ESS chargé de résoudre les problèmes de financement de trésorerie des structures de terrain. (417) Mise en place d'une mission d'évaluation des actions de l'ESS pour produire un rapport annuel présenté lors d'une journée annuelle de l'ESS. (418) Mise en place d'une pépinière réservée aux structures de l'ESS pour soutenir la création d'une couveuse coopérative d'activités, permettre le financement des activités innovantes,. .. (419) Promotion directe des actions suivantes: - développement des services aux personnes, en particulier pour l'aide au maintien à domicile des personnes âgées et handicapées - actions en faveur de l'environnement et du cadre de vie, notamment dans les quartiers périphériques avec l'émergence de régies de quartier - approvisionnements en centre ville par la création de zones de dégroupage et des livraisons par véhicule propre - mise en place d'un dispositif de prêt (location) de vélos en centre ville - valorisation du patrimoine pour affirmer la vocation touristique et orienter les bénéfices au profit des particuliers - approfondissement du soutien à l'emploi dans le secteur associatif par l'abondement local des mesures nationales (emplois - jeunes, CES,CEC,...) et l'attribution des subventions municipales selon ce critère (420) Soutien aux initiatives créatrices de nouveaux emplois (SCOP,CIGALE,...) (421) Soutien par la Mairie de ces activités en suscitant des recours à l'ESS, soit pour leurs propres services, soit auprès de sociétés d'économie mixte, de régies ou d'offices HLM,... (422) Soutien des réseaux d'échange de savoir ou de compétences, ou des groupes comme des SEL (Système d'échanges locaux), pour redonner des occasions aux citoyens d'être reconnus dans leur utilité sociale et dans leur dignité personnelle. (423) Maison ouverte de l'innovation pour être "un lieu d'expérimentation des techniques nouvelles", en particulier la télématique, avec ses applications à la vie associative et des quartiers. (424) Boutique de gestion et de moyens matériels associatifs. Pour développer l'aide technique aux associations, offre d'un accès à un vrai service de secrétariat, communication et prêt de matériels pour leurs activités. (425) Synergie des moyens associatifs: Réalisation par un cabinet d'audit indépendant de bilans de chaque secteur associatif et proposition en accord avec leurs principaux dirigeants, d'aides et de mises en commun des moyens pour développer ce secteur créateur d'emplois. (426) Ouverture des quartiers et des citoyens aux technologies du cybermonde 6. PENSER GLOBALEMENT: UNE OUVERTURE AU MONDE Vers un foisonnement culturel Les Verts affirment comme un choix politique fort, le fait de s'attacher à concevoir et mettre en œuvre dans chaque commune, une véritable politique culturelle qui sans négliger le patrimoine, met l'accent sur la démocratisation, l'éducation artistique et la diffusion. Cela suppose des équipes municipales constituées d'élus compétents et de professionnels qualifiés, employés avec le statut correspondant (ni exploitation, ni précarité) et une articulation avec les projets et financements départementaux, régionaux, nationaux et européens. Les Verts défendent l'accès de tous à la culture. Ils préconisent l'installation de ludothèques, de maisons des régions du monde, de petites salles de concert et de spectacle vivant, de galeries d'art, de vraies librairies. Les élus locaux doivent aussi favoriser le développement de l'éducation sensorielle ( avec l'installation de Maison des cinq sens). Une priorité sera donnée à la pratique culturelle pour tous, tant comme acteur que comme spectateur. Des pratiques peu formalisées (ateliers) permettront découverte et loisirs, à côté de pratiques encadrées, adaptées pour une recherche de perfectionnement. Toutes les cultures représentées dans la ville auront droit de cité, permettant l'intégration et la reconnaissance de groupes minoritaires, ainsi que la recherche de rencontres et de métissages culturels, sources d'enrichissement mutuel et facteur de compréhension réciproque. (427) Efforts faits en direction des petites troupes théâtrales. (428) Impulsion d'une vie culturelle de quartier pour encourager les projets déconcentrés qui favorisent les citoyens à s'exprimer au niveau artistique. (429) Une diversité des lieux de culture de tailles variables. Réalisation d'un bilan des structures existantes et lancement d'une ambitieuse campagne de création ou de soutien à des initiatives de création dans les lieux culturels couvrant tous les échelons et offrant des possibilités à toutes les formes artistiques : théâtre, musique, sculpture, photographie, peinture,... (430) Aide aux artistes locaux en privilégiant les achats d'œuvres aux artistes, plutôt qu'aux galeries et autres négociants d'art. (431) Une ville vivante même l'été, en impulsant des activités estivales et touristiques, pour éviter la désertification estivale avec appui sur les associations et les acteurs de la vie économique et culturelle dont les métiers de bouche, les associations sportives et culturelles, les commerçants. Des associations d'insertion peuvent aussi prendre le relais. (432) Maintien des équipements sportifs comme les piscines, stades,... ouverts tout l'été avec des formules pour encourager les jeunes désœuvrés pour les fréquenter (tarifs réduits,..). (433) Une ville chaleureuse même l'hiver avec réhabilitation des traditions festives locales (Carnaval du Mardi Gras, Ste Barbe,...) (434) Promotion du cinéma de qualité et animation du centre-ville en bloquant les projets de "multiplex" engagés à la sortie nord de l'agglomération. Réduction de l'emprise monopolistique de Gaumont, création d'un créneau suffisant aux autres salles stéphanoises et périphériques. (435) Maintien de l'animation d'un centre-ville avec un pôle de nombreux bistrots, terrasses.. (436) Soutien accru au travail d'éducation et de diffusion cinématographique mené par l'association Les ABC - Le France. (437) Soutien au projet du cinéma indépendant Le Méliès, place Marengo. (438) Mise sur pied d'une commission de concertation des structures cinématographiques de l'agglomération. (439) Relance des Rencontres Cinématographiques 7. SOLIDARITE ET COOPERATION INTERNATIONALES La solidarité internationale dans les rapports Nord/Sud est au cœur du projet écologiste de transformation des sociétés. Sans solidarité sociale aux niveaux national et international, la protection de l'environnement n'est qu'une contrainte et elle est insoutenable. Le co-développement doit faire place à la course à la croissance, en s'appuyant sur des comportements économiques de partenariat entre les peuples et sur des projets novateurs d'intégration des activités humaines dans la gestion des ressources et de la biodiversité. Du co-développement (440) Affectation de moyens significatifs à la coopération internationale avec application de la recommandation de l'ONU sur l'aide au développement des pays les plus pauvres avec affectation de 1% du PNB des pays les plus riches (441) Lancement d'une concertation large pour imaginer des projets de co-développement par le biais de jumelages notamment. (442) Mise en place d'un partenariat véritable, fondé sur une volonté d'échange et un mode de gestion participative. (443) Association des communautés immigrées résidentes de la commune, associations et ONG, étudiants et scolaires, mais aussi de tous les acteurs économiques pour mener à bien des actions de coopérations profitables à tous. (444) Création d'un poste de conseiller délégué chargé des Relations internationales équitables et durables, chargé de conduire la concertation avec les acteurs locaux (445) Invitation des entreprises locales dans cette concertation pour mieux mesurer l'impact de leurs activités et de leurs achats sur les pays du Tiers Monde et permettre des synergies entre les besoins de développement de l'entreprise et ceux des pays concernés. (446) Dégrèvements de la taxe professionnelle ou autres incitations fiscales proposées par la commune pour faciliter l'adhésion des entreprises locales à cette gestion participative de la coopération. (447) Invitation des établissements scolaires à imaginer des projets d'établissements permettant d'aider les familles modestes issues de l'immigration à garder des liens culturels avec leur pays d'origine, et de permettre aux autres de les découvrir et de favoriser les échanges, l'amitié étant la meilleure barrière aux comportements violents et racistes. (448) Travail de ce conseiller délégué en cohérence avec les divers niveaux institutionnels (national, régional, départemental) et en cohérence avec les communes qui interviendraient dans des régions proches de celles choisies comme partenaires de coopération. Du commerce équitable (449) Aide par ce conseiller adjoint pour la promotion des produits du commerce équitable originaires des régions partenaires, pour inciter les structures municipales à leur consommation de façon préférentielle. (450) Veille par ce conseiller sur le respect des garanties sociales et environnementales dans les achats aux fournisseurs de la commune (concernant le mobilier les fournitures de bureau,.) (451) Ouverture d'un large espace aux échanges culturels et intellectuels entre villes et régions du monde en difficulté (les pays du Sud mais aussi les pays émergeants et certaines régions des pays riches) (452) Mise en œuvre de nombreux moyens pédagogiques pour que les citoyens des collectivités locales prennent conscience de leur qualité de citoyen du monde et participent réellement, dans leurs activités habituelles, à la résistance à la marchandisation du monde et des relations humaines (453) Création d'un office municipal de la solidarité internationale, paritaire avec élus, associatifs français et immigrés. Cet office aiderait à l'information et à la vente de produits équitables, à leur consommation par les structures municipales, les écoles et demanderait les garanties sociales aux fournisseurs de la commune. Elaboration de contrats de coopération avec des villes ou des régions du Sud;... Des actions de jumelage international Les relations internationales doivent être considérées comme une source d'enrichissement mutuel pour les populations. Mais il est très facile de commettre des erreurs dans ce domaine, qui provoquent des gaspillages financiers, mais aussi humains lorsque nos partenaires sont déçus, ou les citoyens désabusés. Toute action de coopération internationale, décentralisée à l'échelon d'une ville, devrait retenir au moins quelques principes. (454) Des solidarités portées par des associations locales (chez nous comme chez nos partenaires ) pour éviter le parachutage d'un projet. (455) Recherche d'axes fédérateurs des divers projets pour éviter de saupoudrer des engagements partout et pour permettre une cohérence (compréhension par le public) et une synergie (par exemple jumelage de plusieurs cités ayant toutes un dénominateur commun et une volonté de travailler en réseau). (456) Recherche de destinations avec lesquelles la ville a des liens naturels. (457) Contribution partielle des participants aux voyages de jumelage soit financièrement, soit sous forme d'un travail d'intérêt général. (458) Organisation de formation préalable pour toute personne s'impliquant dans un projet transnational (même sans être candidate au voyage) sur les réalités du pays partenaire, sur les chocs culturels incontournables, sur les dégâts que son action peut provoquer là-bas. (459) Vigilance sur l'exploitation qui peut être faite de l'opération de coopération ou jumelage dans la ville d'accueil. (460) Promotion dans les " jumelages" éventuels envisagés, d'expériences locales allant vers le développement durable. Des actions en faveur de la Paix et du désarmement (461) Adhésion au réseau international "Abolition 2000" ayant pour objectif l'élimination de toutes les armes de destruction massive. (462) Ouverture de débats publics, sur les questions de paix et désarmement, de prévention et de résolution non violente des conflits, notamment à l'occasion des commémorations du 8 mai 1945, et du 11 novembre 1918. (463) Parrainage de projets éducatifs portant sur ces questions. (464) Dénomination d'une rue, d'une place, faisant référence à ces questions ou /et relatif à un (ou des ) prix Nobel de la Paix. Plantation d'un arbre, symbole de vie, dédié à un monde sans guerre, à l'occasion de certains événements heureux. (465) Diffusion en mairie à tout jeune ou adulte, d'informations concernant les diverses formes du service Civil de Paix. (466) Parrainage d'un insoumis ou objecteur confronté à une répression de ses droits. (467) Diffusion en mairie de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. Ainsi, depuis " l'agenda 21 " appliqué dans notre commune, nous pouvons développer des solidarités avec des peuples de toute la planète Penser globalement, agir localement : tel est notre grand projet politique. Les Verts département de la Loire